Quelqu'un a tenté de mettre le feu au manoir. Oui, au milieu de la nuit, une silhouette inconnue a rampé dans le jardin alors que tout le monde, sauf les gardiens, dormaient à poings fermés. Heureusement que ce dernier a eu le temps de voir le feu qui était encore assez récent pour être résolu avec un extincteur. Le tas de plantes desséchées est ce à quoi on a mit feu. Un acte vindicatif contre mon patron ou contre son choix de changer de jardin ? Je pense que nous devrions nous trouver entre les deux.
En tout cas, la personne qui a fait ça n'a pas été attrapée. Elle s'est enfuie aussi vite qu'elle avait remarqué qu'on l'avait vu et n'a pas eu le temps de finir son forfait. Nous avons donc un pyromane dans la nature.
Ma bouche s'écarte dans un grand mouvement de bâillement. Je devrais être au lit en ce moment, pas en train de faire une déposition au policier en plein milieu de la nuit. Et ce juste pour notifier qu'à l'instar de tous les autres, je me suis réveillé quand on a tambouriner sur ma porte pour me dire de sortir parce qu'il y avait le feu.
Monsieur Hiro lui a les sourcils froncés de temps en temps mais tente de ne pas se montrer aussi dur qu'il le serait ordinairement à cause de la présence de sa fille qu'il est maintenant en train de réconforter parce qu'elle n'arrive pas à réaliser ce qui se passe. Enfin j'ai l'impression qu'elle fait quand même un peu semblant, mais ce n'est pas mon souci.
Je ne la soupçonne en aucun cas d'avoir mis le feu. Pourtant je ne pense pas qu'elle se fait tant de souci que ça sur le fait que quelqu'un a allumer les éléments de l'ancien jardin pour sûrement élevé une sorte de résistance sur le changement. Parce qu'avec tout ce qu'il y a à cramer dans l'enceinte de cette parcelle, je ne pense pas que ce serait la bonne chose à faire si je voulais réellement faire du mal en tant que criminel.
Ce n'est que deux heures plus tard que nous pouvons nous mettre au lit. En montant les escaliers ensemble, je sens de forts regards dans mon dos. Ce n'est pas tous les jours qu'on me voit à moitié vêtue. J'ai eu la chance de pouvoir porter un gros pull au-dessus de mon pyjama, mais ça n'a pas très bien défendu ma cause pour mon plus grand malheur. Mais je suis juste trop fatiguée. Tout ce que je veux est dormir.
Monsieur Hiro accompagne d'abord sa fille dans sa chambre, mais cette dernière ne veut pas dormir seule dans son lit. Je les entends conclurent qu'il l'autorise à dormir avec lui, mais que ça ne se transforme pas en habitude. Quelle jolie petite famille.
En y réfléchissant, j'ai quand même était conne en pensant que tout ce qui s'était passé entre nous n'avait pas atteint mon travail. Parce que comme j'ai du mal à lui parler, j'avais complètement zapper qu'on devais parler de ce qui m'a forcée à changer de chambre en premier lieu. Une petite voix au fond de moi me dit de lâcher l'affaire et que ça ne sert à rien. Pourtant, je veux encore croire que nous pouvons avoir une pure relation patron et employée après tout ça. Je mets l'affaire dans un coin de ma tête.
Le lendemain, en sortant de ma chambre, je les croise qui sortent tous les deux, les cheveux en bataille, les yeux gonflés et à moitié réveillés. Leurs ressemblances se voient plus quand ils sont dans cet état. C'est mignon, mais mon cœur ne ressent rien. Je commence à fortement en vouloir à cette famille. Au père en particulier.
- Bonjour, monsieur. Bonjour, mademoiselle.
- Bonjour, Taiwo.
Momoi ne me répond pas et ce n'est pas plus mal que ça qu'elle ne fasse pas semblant devant son père. Ce dernier me regarde avec une lueur d'inquiétude dans les yeux.
- J'espère que tout ce qui s'est passé hier ne t'a pas trop inquiéter. Une enquête a été ouverte et nous saurons bientôt qui sont les coupables.
- Papa, j'ai faim.
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Miss T, nounou influenceuse (Tome 1)
RomanceJe voulais une carrière dans l'influence, mais ce n'est pas à cause d'elle que j'ai arrêté d'étudier. Mon père malade, me voilà dans une carière de nanny. Malheureusement, je n'aurai jamais dû croire que ça allait être une promenade de routine pend...