LunaDerrière cette porte se trouvait un paysage d'une beauté encore jamais vue auparavant. Entre les rues toutes pavées, les bâtiments et les maisons, grandes comme petites, perdues entre le modernisme du vingt-et-unième siècle et la fantasy du Moyen-Âge avec en plus une pincée de magie. Leurs façades faites de pierre, ou faites de bois, les milliers de lumières qui éclairaient les rues malgré la lueur du ciel qui illuminait chaque parcelle de cette terre, et les milliers d'arbres et de collines qui semblaient entourer et protéger cette cité par leur grandeur. C'était un spectacle enchanteur, partout on pouvait voir des êtres qui d'habitude ne sont décrits que dans les pages de contes de notre enfance. Des sortes d'elfes, des êtres qui ressemblaient à des fées, et des créatures ornées d'ailes si belles et si lumineuses qu'on aurait dit des anges. Les gens riaient, chantaient, se baladaient en famille ou avec leurs amies. C'était vraiment vraiment...
- Magnifique n'est-ce pas? Me dit Ethan.
je tournai la tête vers lui et il plongea ses yeux dans les miens. Dans ses yeux brillaient d'une lueur intense, il y avait un soupçon de joie mais qui était entouré de rage et de colère mais en dessous de cela je pus entrevoir une lueur de doute et de peur.
Celle la,je ne la connaissais que trop bien.
Nous restâmes ainsi pendant quelques secondes qui me parurent pourtant comme de longues minutes avant qu'il ne détourne le regard et qu'il ne se racle la gorge avant de marcher en direction de ces belles rues toutes pavées. Je regardais autour de moi avec admiration, chaque chose, chaque objet, chaque détail où se posait mon regard était plus enchanteur et magique que le précédent. Mon regard se posa sur la scène d'une mère qui offrait une glace au chocolat à sa petite fille qui par la suite la serra dans ses bras. Cette adorable scène m'a fait penser à ma mère, enfin ma fausse mère. Je me rappelais d'une journée où je lui avais demandé si elle pouvait m'acheter une glace au chocolat. Elle avait accepté, mais en voyant que chez le glacier ?tous les enfants prenaient une glace au chocolat , elle m'a pris une glace citron et framboise parce que ça paraissait plus "unique et exotique", comme elle disait. C'est ainsi que j'ai découvert que j'étais allergique au citron. J'ai fait une forte réaction et me suis évanoui à cause du manque d'air causé par ma gorge enflée. Par la suite, j'ai été hospitalisé pendant trois jours, trois jours où ma seule compagnie étaient les médecins qui passaient pour vérifier mon état et une infirmière qui, après son service, restait avec moi pour éviter que je ne sois trop seul. J'étais triste que mes parents ne viennent pas, mais je savais que c'était parce qu'ils devaient travailler, comme ils me l'avaient dit. Quand je suis finalement rentré chez moi, Élisabeth, ma nourrice, m'avait pris dans ses bras en s'excusant de ne pas avoir pu venir me voir. Je ne lui en voulais pas, Lizzie était comme une mère pour moi et je savais qu'elle devait travailler. Je me souviens lui avoir demandé où se trouvaient mes parents, ils était en voyage. Elle m'avait dit qu'ils étaient partis le soir de mon hospitalisation à Beverly Hills. Ils ne sont rentrés qu'une semaine plus tard, et la seule chose dont je me souviens, ce sont les reproches que mon père m'avait faits à propos du "cinéma" que j'avais fait pour soi-disant attirer l'attention... J'avais sept ans.-À quoi tu penses? Dit Ethan.
-Cet endroit est vraiment incroyable. Murmurais-je et reprenais ma marche en essayant d'oublier ce souvenir.
-Comme tu le dis. Viens, il faut qu'on trouve un endroit pour la nuit.
-Attends, je n'ai pas le droit d'en savoir plus sur cette ville, tu pourrais me faire visiter? Demandais-je en m'arrêtant de nouveau.
Il fit volte-face et malgré qu'il soit à plusieurs mètres de moi, je pouvais sentir la colère émaner de son corps. Il s'approcha lentement de moi jusqu'à ce que la distance qui nous séparait ne soit plus qu'un souvenir et dit :
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À Ma Place
FantasíaElle. Depuis son enfance, normalement époque de l'insouciance,à était obligé de porté un masque et de ravalé ses sentiments."Incapable". Lui. À était obligé de subir des chose horrible, alors qu'il n'était qu'un enfant qui voulait se sentir aimé. "...