Chapitre 25 : 𝐿𝑎 𝑃𝑟𝑜𝑝ℎ𝑒́𝑡𝑖𝑒

23 1 4
                                    

Ethan


- Arrête ! Je t'en supplie! Laisse-moi partir!

- Je te laisserais partir quand tu m'auras dit ce que tu sais. Dis-je en resserrant ma prise autour de son cou.

Ça devait faire environ dix minutes que j'essayais de soutirer des informations à ce passeur.

- Je sais rien!

- Tu es un passeur alors arrête de me mentir sauf si tu veux rejoindre tes acolytes. Déclarais-je en désignant les cadavres à mes pieds.

Les passeurs sont des créatures qui voyagent à travers tous les royaumes, ils font du commerce d'objets difficiles à trouver et comme ils mettent leur nez un peu partout, ils sont toujours au courant de tout ce qui se passe, de la plus grosse rumeur, à la plus insignifiante et secrète.

- J'te le promets, je ne sais rien!

- Très bien, je connais un moyen de te faire parler.

Sans lui laisser le temps de réagir ou même la possibilité de se débattre, j'enfonçai mes crocs qui m'avaient valu toutes ces années des critiques de mon père dans son cou alors qu'il hurlait de douleur.

- Mon venin coule dans tes veines maintenant. Tu mourras dans quelques minutes sauf si je te donne l'antidote. Donc dis-moi ce que tu sais!

- D'accord ! D'accord ! D'accord ! Je te dirai tout ce que tu veux savoir!

- Parle! Et tu as intérêt à me dire la vérité!

- J'ai... J'ai entendu que... Il y a une rumeur entre... Entre les passeurs qui... Qui dirait que... Zack aurait... Aurait retrouvé sa fille, dit-il en gemissant de douleur.

Je le lâchai et il tomba au sol. Putain de merde.

- Où as-tu entendu ça? Demandais-je froidement.

- Dans... Dans l'entre deux...

- Chez Granny...

Je lui tournai le dos afin de partir.

- Attends! Tu as dit que tu me donnerais l'antidote!

Je ris légèrement alors que je m'approchais de lui.

- Tu sais, vous les passeurs êtes vraiment des créatures, quelle est le mot déjà? Ah oui, pathétique. Lui dis-je en lui attrapant les cheveux pour le forcer à me regarder. Vous êtes des rats qui ne se préoccupent que de leurs affaires et de leur propre survie. Des parasites qui n'ont ni valeurs ni principes, et en plus vous êtes très naïfs et facilement manipulables, dis-je en le lâchant brutalement avant de me relever.

- Pitié... Je... Ferai ce que tu veux...

- Je crois que tu n'as pas compris, il n'y a pas d'antidote, declarais-je amusé.

- Non....

Alors que j'allais partir le sourire aux lèvres, je l'entendis dire :

- Tu...tu es un... monstre! J'espère que... Que tu ne la... retrouveras jamais!

Ma mâchoire se serra et mes membres se crispèrent de colère alors que je m'approchais de lui et que d'un vif mouvement je lui brisai la nuque.

À Ma Place Où les histoires vivent. Découvrez maintenant