La valse des oiseaux

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Monter sur une toiture,

Regarder d'en haut les voitures.


Sautez dans l'eau,

Et voir d'en bas les oiseaux.


Ils volent dans les nuages,

Gérant la pluie et l'orage.

Ils dansent sans jamais se quitter,

Une valse endiablée.


Leurs ailes se secouent,

Telles les plumes dans leur cou,

Quand, volant sur un vent énervé,

Ils font face à la dure réalité :

La vie n'est pas éternité,

Et demain est à gagner.


Au vol, un oiseau est frappé,

D'une balle de fusil envoyée.

Il plonge près de moi, inanimé,

Voilà la vie qui l'a quitté.


Je tente de le ramener,

Mais la lutte est vaine.

Je reste ici, secoué,

Des larmes roulant sur ma peau d'ébène.


Voilà un triste sort, une destinée :

Le monde est destiné à crever.

Les Contes de la LuneOù les histoires vivent. Découvrez maintenant