Les Contes de la Lune

Lettre à mon être

Toi, mon autre moi.

Celui que le monde m'empêche de soigner,

Je suis un second toi,

Qui ne peut te parler.

Tu souffres, car tu vis.

Je comprends, car je t'écris.

En ce corps que nous partageons,

Nous buvons le même poison.

Tu es son âme,

Meurtri jusqu'à la moelle,

Et je suis l'écrivain,

Celui qui raconte les matins.

Tu vis la nuit,

Tu pleures de ton envie.

Celle d'être aimé,

Et je suis là pour l'exprimer.

MoonLight, t'entends-tu pleurer ?

Te sens-tu peu à peu nous quitter ?

Comprends-tu ton âme mutilée ?

Resteras-tu triste pour l'éternité ?

L'unique réponse à ces questions,

Est et sera toujours "Non."

Tu penses aller bien,

Mais ton corps étant le mien,

Je sais bien mieux que toi,

Que ton âme pèse un trop lourd poids.

Tu ne te comprends pas,

Mais tu sais une chose sur toi :

Ton rire est là,

Et les larmes sècheront tôt ou tard.

Ne pleure plus mon ami.

Ne craint plus cette âme que d'autres ont meurtri.

Ecoute les paroles ici gravées,

Que toi-même est en train de profanées.

Avoue-le, tu le sais.

Tu sais que ces mots ici présentés,

Sont pour un toi du passé.

Oui, tu as pleuré, et cela a couvent continué.

Mais maintenant,

Toi et l'écrivain,

Vivent main dans la main,

En avançant vers de meilleurs lendemains.

Tu parles à toi,

N'est-ce pas ?

Je me parle à moi,

N'est-ce pas ?

Oui, j'en suis convaincu.

Mes profondes tristesses ont été vaincues.

Alors il ne me reste plus,

Qu'à enterrer ces amours que je n'ai pas vécus.

Sécher mes larmes,

Et prendre les armes.

L'écrivain est moi.

Je suis l'écrivain.

Je vis sous le même toit,

Que tant d'autres mains.

Celles qui n'ont pas le choix,

D'être heureuses en apparence.

Je suis écrivain,

Je suis une âme.

J'ai hâte d'être demain,

Et de nager dans des eaux calmes.

Soit fier de toi,

MoonLight, soit le.

Car tu es pour moi,

L'un des hommes les plus courageux.

Ô moi-même, soit heureux,

Pour tous ceux qui ne le peuvent plus.

Soit heureux,

Pour toi et ton Salut.