Dans la mer,
Repose un dieu.
De Jupiter il est le frère :
Il est respecté des cieux.
Un jour,
Dans l'océan,
Se perdit l'amour,
De deux amants.
Neptune,
Dans sa hargneuse colère,
Sous les rayons de la Lune,
Tua un père.
Il avait deux filles,
Une femme :
Une famille ;
Sa mort fut un drame.
Neptune,
Dans son infinie colère,
Sous le halo de la Lune,
Tua une future mère.
Il la voulait,
Mais un autre elle aimait.
Dans son ventre grandissait,
L'enfant d'un amour adultère.
Neptune, enragé,
Les maudit lui et sa mère.
Un soir de pleine Lune,
Où les rayons argentés dansaient,
L'océan obéit à Neptune,
Et la mère réussit à couler.
Son corps sans vie,
Par son amant fut retrouvé.
Il avait senti en lui,
Que des larmes lui montaient.
Alors le lendemain,
Il nagea vers l'horizon.
Se laissant submerger de chagrin,
Il rejoignit à jamais les poissons.
Poséidon,
Dieu des mers,
Avait en quelques secondes,
Enlevé la vie à trois vies de la Terre.
Les mortels,
Parfois,
Tentent une prière fraternelle,
Pour raviver la foi.
Depuis cette histoire,
Neptune fut oublié :
Il faut croire,
Que ce meurtre ne l'avait pas arrangé.
J'ai prié.
Toutes les nuits,
De toute ma vie.
J'ai prié.
Mais Poséidon,
Depuis ses tréfonds,
Absolument jamais,
Ne m'a écouté.
Alors,
Tel le père,
Je crie très fort,
Et part dans la mer.
Mon corps sans vie,
Fur retrouvé par ma famille.
Mes harceleurs,
Jamais n'auront su être mes tueurs.
Mais à quoi bon me plaindre ?
Du fond de l'océan,
On ne peut m'entendre geindre :
Les cris enragés de Neptune sont bien trop puissants.
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Les Contes de la Lune
Teen FictionQuand le Soleil se couche, la Lune débute ses aventures : elle racontes à ses Etoiles des histoires. Celles des humains. Celles qu'elle pense juste de conter, parce qu'elles sont émouvantes. Le Soleil brûle. La Lune soigne. Je vous soignerai.
