Coliseo

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Deux hommes,

Deux guerriers,

Ils se forment,

Pour tuer.


Dans l'arène,

Crient les spectateurs.

Et les sirènes,

Chantent le début de l'acte dévastateur.


Alors les gladiateurs,

Se lancent rapidement,

Dans la lutte de leur cœur ;

Il faut tuer maintenant.


Mais alors,

Que l'épée traverse un corps,

Les cris redoublent ;

L'excitation traverse les foules.


Mais le tueur,

Est plein de fureur.


Son adversaire,

Riait encore l'année dernière.

Ensemble, ils s'entraînèrent ;

Ce fut la route de deux frères.


Et leur maitre,

Cruel et pervers,

Les envoya à l'arène,

Pour les remplir de haine.


Larmes aux yeux,

Ils s'étaient battus.

Et l'un des deux,

A jamais s'était tu.


Cette fratrie,

Pourtant soudée,

Avait périe,

Dans le bruit des cris déchainés.


Leur promesse,

De se protéger,

N'avait pas était preuve de sagesse :

Il ne savait plus qui ils étaient.


Alors le frère,

De chagrin et de douleur,

Pensa une dernière fois à sa mère,

Et se poignarda le cœur.


Et au sein du Colisée,

La foule était choquée.


Deux morts,

Deux corps,

Etalés là,

Sur le sable en contre-bas.


Deux morts,

Une foule qui a toujours chaud,

Les cadavres passant par la porte de la mort ;

Là sont les étapes d'un combat au Coliseo.

Les Contes de la LuneOù les histoires vivent. Découvrez maintenant