La cruauté d'un printemps

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La nature autour de moi qui chante,

Les feuilles des arbres dansent,

La vie meurt et la mort renait,

Et mon cœur de notre histoire se remet.


L'art de vivre pour aimer,

A un gout amer de regrets.


Quand bien même tu as pu me toucher,

Tu restes celui qui m'a brisé.


Ô mon ange, je t'ai tant aimé !

Si seulement tu savais,

A quel point je regrette ce passé,

Où je me suis laissé chavirer dans tes filets.


Tu as été une histoire magnifique,

Notre amour était magique.


Tes mains chaudes,

Sur mon corps froid,

Mes yeux couleur émeraude,

Qui se posent sur toi.


Mon sourire qui apparait,

Quand tes bras m'enlaçaient.

Ton visage de bonheur noyé,

Quand on rigolait.


Que j'étais bien cet été,

Quand mon cœur d'amour explosait.


J'ai pleuré tout l'hiver,

Sur ce banc où je t'ai connu.

Mon amour était couvert,

D'un voile de peur et d'inconnu.


Tu as osé me violer,

Tu as osé me faire te détester.

Tu as osé me détruire,

Comme la nature détruit l'avenir.


Notre histoire ressemble en tout point,

Au spectacle qui se déroule près de chez moi.


Celui de la mort qui sert à vivre :

L'animal cache sa cruauté mais n'en a pas moins,

Avant de tuer pour son besoin,

Sans manquer de la faire souffrir.


C'est comme ça que souffle le vent,

Que passe le temps,

Que fonctionnent les gens,

Qu'existe le vivant.


J'essuie ma dernière larme,

En reprenant mes armes,

J'inspire profondément,

Admirant encore la cruauté d'un printemps.

Les Contes de la LuneOù les histoires vivent. Découvrez maintenant