Fin de la page

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D'une page tournée,

Un homme nouveau renait.


Jamais je ne t'oublierai,

Car je t'ai aimé.

En moi tout l'attention que je t'ai portée,

Restera infiniment gravée.


Jusqu'aux Enfers qui me sont destinés,

Quand je pleurerai au milieu des damnés,

Mon esprit sera tourmenté,

De tes yeux si magnifiquement glacés.


Ce bleu océan,

Cette froide transparence,

Dans les yeux d'un enfant,

Auquel je pense.


Ici-bas,

Je parle de toi.

Je parle tout bas :

J'ai honte de moi.


Tu es passé,

Mon cœur n'est plus embrasé.


Enfin, après tant de douleur,

Après avoir sécher mes pleurs,

J'ose enfin me détourner,

De ce funeste passé.


Devant moi s'étale,

Une claire toile.


Un chemin,

Du brouillard,

Une main,

Que je prends trop tard.


Et j'avance sur une allée,

Où bien des obstacles sont dressés.


Une douce larme,

Coule sur mon visage.


Je baisse les armes,

Et accepte de laisser partir cet otage.


Je libère mon cœur de sa cage,

Et tourne la page.

Les Contes de la LuneOù les histoires vivent. Découvrez maintenant