Un crâne rasé,
Une douleur ravivée,
Des pleurs réanimés,
Une vie terminée.
Mes cheveux tombant au sol,
Mes yeux pleurant de tout.
De ce nouveau pôle,
Pour lequel ma gorge se noue.
Cet espace nouveau,
Dans lequel je revivrai.
Cet enfer si beau,
Dans lequel je m'exilerai.
Je les oublierai,
Mais leurs mots seront là.
Là où je souffre,
Là où ça fait mal.
Je pleurerai,
Mais je serai toujours cet enfant-là :
Paumé dans ce gouffre,
Le sang étalé et la peau pâle.
Ils m'ont blessé,
Et ces monstres ont recommencé.
Je souffre.
Je n'ai plus de ressources.
M'entendez-vous ?
Pleurer ?
Abandonner ?
Crier sous vos coups ?
Regardez-moi !
Regardez-moi devenir froid !
Vous avez éteint mon feu,
Elles le rallumeront.
Je vous oublierai,
Comme je l'ai oublié.
Je vous ris au nez,
Imbéciles que vous êtes,
J'en ris de tout mon être,
Je ne compte plus en pleurer.
Allez en enfer,
Allez marquer vos peaux au fer.
La mienne est pleine de vous,
Des cicatrices, des trous.
Tout ça à cause de ça :
D'un crâne rasé,
D'un homme gay,
D'enfants mal éduqués.
Je vous hais.
Mais je renaitrai.
Je serai cet autre,
Celui qui ne craint plus les fautes.
Celui qui rira des apôtres,
La joie sera dans mes côtes.
Mon âme se réchauffera,
Et les vôtres souffriront de vos ébats.
Vous courrez,
Vous craindrez.
Qui êtes-vous ?
Si ce n'est des cruautés ?
Vous me brisez.
Je vous hais !
Je ne veux plus vous regarder.
Regardez-moi enfin le savourer :
Ce sentiment d'un être plus beau,
Ce sentiment de renouveau.
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Les Contes de la Lune
Novela JuvenilQuand le Soleil se couche, la Lune débute ses aventures : elle racontes à ses Etoiles des histoires. Celles des humains. Celles qu'elle pense juste de conter, parce qu'elles sont émouvantes. Le Soleil brûle. La Lune soigne. Je vous soignerai.
