Ô joie, éphémère mais si belle,
Tu ne dures que l'instant d'un battement d'ailes.
On te cherche pourtant tout une vie,
Tu es la première de nos envies.
Ô joie, tu existes dans des espaces oniriques,
Où tu dures tout le long de l'éternel,
Mais dans la réalité, le monde est cruel,
Et tu es un sentiment mystique.
Ô joie, mystère caché,
Aux yeux du monde dérobé.
Ô joie, tu es acquise pour certain,
Mais perdue pour d'autres.
Quand on t'a entre les mains,
La vie prend un gout parfait et beau,
Mais quand tu nous délaisses à l'aurore,
La vie devient aussi fade que l'eau.
Ô joie, si lentement obtenable,
Mais si rapidement perdable,
Tu viens et repart comme l'air dans nos poumons,
A la vitesse de nos respirations.
Certains respirent trop vites,
Et d'autres ne respirent plus du tout.
Pourquoi je me sens vide ?
Ô joie, pourquoi ne m'aimes-tu que par à-coup ?
Ô joie, je te cherche encore,
Mais peut-être qu'ils m'aideront.
Ils m'aideront à aimer mon corps,
Ils m'aideront à aimer ton son.
Ô joie, ta mélodie est douce,
Mais me parait amer.
J'en ai voulu à mon père, à ma mère,
Mais les coupables sont leur frimousse.
Celles de mes harceleurs,
Celles qui sont ancrées dans mon cœur.
Ô joie, pardonne-moi de t'avoir fui,
Ô joie, pardonne-moi de préférer la pluie,
A ce soleil qui brule mes rétines,
De par sas rayons aux dégradés infimes.
Ô joie, je préférerai le soleil,
Mais la pluie et les nuages le couvre,
Et ma tristesse est sans pareil,
Mais tu la vaincras de là où tu te trouves.
Ô joie, merci d'exister,
Depuis toutes ces années.
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Les Contes de la Lune
Ficção AdolescenteQuand le Soleil se couche, la Lune débute ses aventures : elle racontes à ses Etoiles des histoires. Celles des humains. Celles qu'elle pense juste de conter, parce qu'elles sont émouvantes. Le Soleil brûle. La Lune soigne. Je vous soignerai.