Chapitre 18

1K 19 4
                                    

Je mets fin à leur discussion privée en m'y incrustant.

- Louisa ?

- Oui ?

- Qu'es-tu pour moi ?

- Votre soumise, monsieur.

- Très bien, et donc pourquoi tu n'es pas à genoux ?

L'efficacité des mots est instantanée, elle s'agenouille dans la foulée. De mon côté, je me dirige vers Flavie, toujours attachée à la croix, bien malgré elle. Je me résous à enfin mettre un terme à son calvaire. Je commence par lui détacher les jambes, pour qu'elle puisse prendre de bons appuis sur le sol, avant de libérer ses poignets de leurs entraves.

Elle reste debout bien difficilement, affaiblie par les violents coups qu'a dû supporter son dos. Je l'amène, jusque devant le grand lit et l'agenouille de nouveau. Je sais qu'elle me voulait, qu'elle me désirait, d'où son obstination à vouloir nuire à Louisa. La plus grande humiliation que je peux lui faire subir c'est justement de la mettre face à elle.

Je l'attache donc, les mains dans le dos, que j'agrippe à ses chevilles, pour qu'elle ne puisse ni bouger, ni se déplacer.

- Je veux que tu regardes, si tu viens à baisser les yeux, ou les fermer, ton dos risque d'y passer.

Elle hoche très timidement la tête.

- Louisa, viens ici, je lui ordonne, en claquant des doigts vers le sol.

Elle me rejoint, à quatre pattes et s'arrête juste devant moi, puis me regarde en attendant quoi faire.

- Maintiens tes cheveux en l'air.

Elle empoigne tous ses cheveux en une poignée et les soulève. Quant à moi, je me tourne et saisis le collier qui m'avait servi à piéger Flavie.

- Tu as bien traité Flavie de chienne ?

- Oui maître...

- Alors on va voir maintenant qui est la chienne de qui. Je ne voulais pas te traiter ainsi, mais aujourd'hui tu l'as mérité, tu es allé trop loin sans mon autorisation.

Rien de ce qu'elle a fait ne m'avait sexuellement déplu, mais j'attendais d'elle des valeurs qui semblent être manquantes à son caractère. Je la pensais notamment bien plus fière que ça. Si elle était dans cette position, fouet en main, c'est parce que je l'ai aidée et que je lui ai évité de finir aux mains de Flavie et de son chantage. Et plutôt que de la punir, puis de la rayer de sa vie, voilà qu'elle profite de mon intervention et de mon espièglerie pour faire du chantage à son tour.

En même temps que ces mots, je lui enfile ce fameux collier, et lui accroche la laisse qui va avec. D'ailleurs, je laisse volontairement pendre cette laisse pour qu'elle rentre en contact avec son corps, qui frissonne en réponse aux touchers du métal froid.

Par la suite, je lui attache également les mains dans le dos, en utilisant la même technique qu'avec Flavie. J'ai donc deux femmes, agenouillées rien que pour moi, les mains liées, qui se font face. L'une porte un collier et une laisse, l'autre a un dos à la chair meurtrie.

Le Louis d'il y a quelques semaines ne saurait pas quoi faire dans cette situation. Mais ce Louis a bien changé. Louisa m'a fait découvrir une part de moi que je ne connaissais pas. Ce sentiment de puissance est indescriptible, je peux faire ce que je veux de chacune d'elles.

Pour commencer, je m'approche vers Louisa et attrape le bout de sa laisse. Ainsi, je la tire vers moi, jusqu'à ce qu'elle atteigne ma queue. Je baisse mon pantalon et la sors de sa prison de coton. Louisa ouvre instinctivement la bouche et classiquement, commence à me faire une fellation.

Mais ça fait déjà plusieurs fois qu'elle le fait, et je lui ai déjà fait goûter aux gorges profondes. Détestant la routine, je m'adonne quelques secondes au plaisir procuré, mais me ravise assez rapidement.

MienneOù les histoires vivent. Découvrez maintenant