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Kaïs :

Je la vois, étaler par terre, juste à côté de la voiture de mon père, recouverte de sang avec les yeux clos.

Je cours vers elle, puis m'assois près d'elle, les larmes coulant à flots le long de mes joues.

Je place ma main droite sous sa tête et l'approche de moi pour la prendre dans mes bras.

- Giulia, je t'en supplie reste avec moi piccolo farfalla ! M'entendais-je crier. ( petite papillon)

J'aperçois Maël s'approcher de moi, les yeux remplit de peur.

- Maël, vite appelle les urgences !

Il sort son téléphone de sa poche, puis le porte à son oreille.

Je senti un mouvement dans mes bras, alors je baisse ma tête et la vois les yeux grands ouverts me pointant du doigt.

- C'est de ta faute !

Je me réveilla en sursaut, couvert de sueur et la respiration saccadé.

Ce n'était qu'un putain de cauchemar.

Depuis ce jour, je n'arrive pas à faire une nuit sans faire le même cauchemar.

Je souffla en sortant du lit, les mains encore tremblantes de mon hallucination, puis me dirigea vers la salle de bain où je me déshabilla.

Je posa mon bas de pyjama sur le lavabo blanc et rentra dans la douche. Je fis couler l'eau chaude sur ma peau, puis je ferma les yeux en permettant à mes larmes de douleurs de tomber sur mes joues.

J'aurai du la sauver, j'aurai du la sauver.

Je laissa un sanglot m'échapper, puis d'autres suivis sans que je puisse les arrêter. Avec l'aide de mes mains j'attrapa mes cheveux en les tirants et je senti ma respiration s'accélérer tellement rapidement que j'eu du mal à respirer. 

Je posa ma main droite sur mon cœur pour y sentir les battements, puis je pris de grandes respirations, ce qui me calma lentement.

Une fois complétement calmé, je sorti de la douche en enroulant une serviette autour de mes hanches, puis ouvris un tiroir où était posé ma boite de médicament. Je la pris, l'ouvris et avala le cachet.

Je sorti de la salle de bain et alla dans ma chambre, j'ouvris mon armoire et pris un jogging gris avec un haut à manche longue noir vu qu'il ne faisait pas beau dehors.

Habillé, je m'empara de mon portable, alla dans mes contacts et appela Isaïah, mon ami d'enfance.

Il me répondit rapidement et j'entendis Hotel de Montell Fish en fond et des gémissements de filles.

- Ouais mon pote, un problème ? Il prit la parole en ricanant.

- J'arrive dans trente minutes.

Des rires de filles accompagner de gémissements surgit.

- Tu veux te joindre à nous baby ? 

- Pas aujourd'hui mec. 

Il ordonna au filles de partir, quelques unes ralla, mais quand il reprit la parole plus personnes était là.

- Tu vas bien Kaïs ?

- Je t'expliquerai après.

Il acquiesça, puis je raccrocha. 

Isaïah Brown, dix neuf ans, je le connais depuis mes dix ans, on s'était rencontrés lors d'une baston à l'école, son pote se battait avec le mien, il lui avait mit un coup de poing, du coup je mettais approché de lui et on s'était battus jusqu'à que les profs viennent nous séparés, puis on c'est détestés longtemps avant que je remarque que ça n'allait pas très bien chez lui. Je l'ai beaucoup aidé, puis après on est devenus inséparable.

Mon seul remèdeOù les histoires vivent. Découvrez maintenant