XIV

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Kaïs :

Ce matin, ça a été putain de compliqué de se lever.

Dans deux heures, ont embarquent pour Miami, et franchement, j'ai pas hâte, je suis malade en avion.

Et j'en est peur aussi..

Je me leva de mon lit, enleva mon caleçon et partis à la douche.

Une fois dedans, je fis couler le jet d'eau chaude en augmentant la température jusqu'à que je sente ma peau rougir et me brûler.

Ma douche terminée, j'enfila un jogging noir avec un haut assortit pour être confortable dans l'avion.

Avant de passer la porte de ma chambre, je m'arrêta vers le cadre accroché au mur où ma sœur et moi nous faisions un câlin.

Elle avait un sourire rayonnant qui éclairait son jolie visage.

Mes yeux commençaient à me piquer, alors je me mordis la langue et frotta mes paupières à l'aide de mes mains.

Je sortis de ma chambre et descendus les escaliers.

Quand j'entra dans la cuisine, j'aperçus ma mère, ses lunettes sur les yeux, assise sur une chaise avec un bouquin dans les mains.

- Coucou maman.

En entendant ma voix, elle se retourna en me gratifiant d'un magnifique sourire et se leva pour s'approcher de moi, puis m'étreindre fortement.

- Tu vas bien mon chérie ? Me demanda t-elle après m'avoir embrassé sur la joue.

J'hocha la tête, mais d'un coup des larmes se logea dans les yeux de ma mère et je ne pus ne pas m'inquiéter.

- Maman, qu'est-ce que tu as ? M'exclamais-je en essayant de la prendre dans mes bras, mais elle leva les mains devant elle, puis essuya ses dernières gouttes pour ensuite me sourire légèrement.

- Ne t'en fais pas bel cuore, je suis juste un peu fatiguée et je m'inquiète un peu pour toi vu que tu pars à Miami.

Mon regard se radoucit et je m'empressa de poursuivre.

- Si tu veux je peux rester là, ça ne me dérange absolument pas, je t'assure.

Elle secoua brusquement la tête, puis posa ses douces mains sur mes joues en me regardant dans les yeux.

- Tu n'as pas intérêt à louper un si joli voyage parce que je suis fatiguée c'est compris Kaïs ? Me dit-elle durement.

-Mam...

- Non non Kaïs, tu vas y aller, un point c'est tout.

En sachant qu'elle ne changera pas d'avis, j'hocha la tête en soupirant doucement.

Elle aborda un regard plus doux, suite à mon affirmation, puis passa sa main dans mes cheveux en les ébouriffant.

- Tu feras attention d'accord ?

- Je te le promet maman.

Elle me sourit chaleureusement, puis me reprit dans ses bras en murmurant.

- Je t'aime mio figlio.

- Je t'aime aussi maman.

Deux heures après, à l'aéroport.

L'angoisse était présente en moi, mais j'essayais d'y faire abstraction du mieux que je pouvais.

Maël s'approcha de nous, accompagné d'Heather avec un grand sourire aux  lèvres.

- J'ai demandé à la prof si elle pouvait nous accompagner, et elle a dit oui. Nous expliqua t-il fasse à la présence de sa petite amie.

Mon seul remèdeOù les histoires vivent. Découvrez maintenant