VIII

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Kaïs :

Deux ans plus tôt.

Demain, Maël a organisé une soirée, j'ai hâte d'y être car c'est bien une des seuls fêtes où je ne me fais pas chier.

Je rentra dans le salon, ma sœur était étalée sur le canapé en train de regarder sa série qu'elle a au moins regardée une dizaines de fois.

Je m'approcha d'elle et lui fis un léger baiser sur le front.

- Bouge Kaïs, je vois rien !

Je lui donna une petite tape sur l'arrière de sa tête en poussant un ricanement qui ne lui plu pas visiblement puisqu'elle se leva et se jeta sur moi. 

Ma sœur me poussa sur le canapé, puis me donna des coups qui ne me fit pas grincer des dents une seul fois.

Je la pris en sac à patate sur mon épaule et courus jusqu'à la piscine.

- Kaïs, je suis désolé, j'aurais pas dû te frapper, ne me jette pas dans la piscine je suis toute habillée ! Se précipita t-elle de me dire.

Je la pris finalement comme une princesse, et commença à la balancer en comptant.

- A trois je te jette dedans, un, deux, trois !

Elle me cria de la lâcher, mais avant que je puisse la balancer dans l'eau, je sentis un petit pincement sur ma fesse droite, ce qui me fis la relâcher par terre.

- Laisse ta sœur un peu tranquille bel cuore. 

Dès que j'entendis la voix de ma mère, un sourire qui m'arriva jusqu'aux oreilles apparut sur mon visage.

Je me retourna et elle me prit dans ses bras les plus chaleureux au monde.

- Mamma.

Je me détacha de son étreinte réconfortante et lui déposa un baiser sur le front, comme je l'avais fais précédemment avec ma sœur. 

Celle-ci se releva, puis sauta dans les bras de notre génitrice. 

 Elle se retourna vers moi, s'approcha et me mit une petite claque sur l'épaule avant de m'enlacer. 

 Quand elle se recula avec un petit sourire, mon père arriva dehors tout heureux de nous retrouver.

Il arriva au niveau de ma mère, lui prit la taille et posa doucement ses lèvres sur les siennes pour un baiser passionné.

Même après vingt ans de mariage, ils sont toujours autant amoureux l'un de l'autre, c'est grâce à eux que je crois au grand amour.

Mon père se recula pour la regarder avec des yeux pleins d'amours et de tendresses.

Une fois qu'il a finit de contempler ma mère, mon paternel s'approcha de nous pour nous embrasser chacun à notre tour.

Nous rentrons tous dans la maison pour préparer le diner.

Ma sœur et moi montons dans nos chambres pour faire nos devoirs, pendant que, en bas, mes parents cuisinait ensemble.

Plongé dans mon cours, je n'entendis pas ma frangine entrer dans ma chambre, jusqu'à qu'elle épela mon prénom.

Je tourna la tête et la vue se triturer les mains, signe qu'elle voulait me dire ou me demander quelque chose.

- Dis-moi.

Elle releva la tête avec un petit sourire, puis s'installa sur mon lit.

- Je me demandais si je pouvais venir avec toi à la soirée de Maël demain.

Mon seul remèdeOù les histoires vivent. Découvrez maintenant