IV

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Ada :

Aujourd'hui je me réveilla en ayant aucune envie de revoir ce trou du cul de Kaïs.

Hier il m'avait provoqué et touché sans mon accord, je sais qu'il ne m'a pas agressé mais quand même je n'aime pas le contact physique.

J'étais placée devant mon miroir en finissant de me préparer. Aujourd'hui j'avais optée pour un short en jean bleu clair avec un débardeur noir, j'avais aussi rajoutée une chemise blanche over size pour le style.

Je m'étais faite une natte avec les cheveux plaquées, alors je rajouta une paire de lunette noir en rectangle.

Après avoir terminée de me préparer, je descendis des escaliers pour partir en cours.

Je mis rapidement mes air force blanche, sa allait plutôt bien avec ma tenue d'aujourd'hui.

Avant de partir ma mère, qui était en congé, m'arrêta en épelant mon prénom.

- Ada où vas tu comme ça, tu n'a pas fais le ménage.

Putain ça faisait longtemps.

Je commença à angoisser, mes membres étaient crispés, ma respiration saccadée, et mes mains étaient moites.

- Maman je -je vais en cours désolé je n'es vraiment pas le temps. Bégayai-je effrayée par la crise de ma mère.

Elle avait les poings serrés, tellement que ses phalanges devenaient blanches, elle respirait fort et avait le visage déformée par la colère.

Elle s'approcha tellement vite de moi, que quand elle me prit brutalement le bras, je n'eu pas le temps de l'esquiver.

- Tu n'es pas née pour te la couler douce, si je t'es gardée c'est pour la simple et bonne raison que je ne pouvais plus avorter, donc maintenant tu te dépêche de faire ce putain de ménage ! Vociféra t-elle en fureur.

Sans que je puisse les arrêter, mes larmes coulaient amplement sur mes joues rougies par mes pleurs.

La femme qui m'avait mise au monde, me mit une claque si violente que je senti le goût répugnant de mon sang sur ma langue, et je senti une douleur affreuse où elle m'avait donnée un coup.

Prise de colère, je la repoussa et lui cria pour qu'elle comprenne la souffrance qu'elle m'infligeait :

- Arrête maman, j'en ai marre, regarde je saigne de la lèvre à cause de toi, tu crois vraiment que c'est normal venant d'une mère ! 

Je vis ses yeux s'embuer et son regard devenir plus doux.

- Je suis si désolé ma luciole, je ne sais pas se qui m'a pris. 

Elle me prit fortement dans ses bras en sanglotant.

- Maman s'il te plaît regarde moi. Je lui demanda doucement.

Elle se recula, puis je lui pris délicatement les mains.

- Je ne vais pas te mentir et te dire que se n'est pas grave par se que ça l'est.

Je fis une pause pour la laisser digérer.

- Tu es malade maman et tu le sais mais tu ne te soigne pas. Je sais que se qui c'est passé ta bouleversée autant que moi et j'en suis désolé.

A ce moment ses larmes coulaient déjà sur ses joues. 

Elle hocha la tête épuisée par son comportement.

- Ca fais combien de temps que tu n'a pas pris tes médicaments ?

Ma mère releva la tête vers moi, puis souffla en s'excusant :

Mon seul remèdeOù les histoires vivent. Découvrez maintenant