XXIII

454 12 16
                                    

Kaïs :

En descendant les escaliers, j'essaye de penser à pleins de choses que je n'aime pas pour faire redescendre ma gaule d'enfer.

Des brocolis, des lasagnes, des petits pois...

Pourquoi j'ai fais ça ?

L'avoir vue dans cette tenue m'a fait perdre tout mes moyens, ce que je sais c'est que je ne la toucherai plus jamais même si voir son expression en plein orgasme était très plaisant.

Le problème c'est que je ne peux pas m'empêcher d'être proche d'elle ou de la provoquer.

J'arriva vers les parents et m'installa à côté de mon père et ma mère.

- Vous faisiez quoi en haut ? Me demanda curieusement ma génitrice.

Je me racla la gorge de gêne et lui répondis.

- Je devais récupérer des affaires que j'avais laissé ce week-end.

Elle plissa les yeux mais hocha tout de même la tête.

J'entendis des petits pas arriver dans la salle à manger, puis Ada s'assît devant moi, les joues toutes rouges.

Je laissa échapper, malgré moi, un petit sourire au coin en voyant son expression.

- Voilà, alors je vous ai préparé du poulet avec des patates ! S'exclama Sabrina avec deux plats dans les mains.

Je me leva pour l'aider, pris un plat et servis des patates à tout le monde.

Je me réinstalla sur ma chaise et commença à manger.

- Ada, Kaïs, nous avons une bonne nouvelle à vous annoncer ! S'écria la mère d'Ada avec un grand sourire aux lèvres.

Ils comptent nous annoncer des trucs à chaque repas ?

Je lança un petit regard à Ada et remarqua qu'elle avait arrêté de manger et avait déjà planté son regard sur moi qu'elle détourna vite.

- Nous avons décidés qu'ont partiraient tous ensemble en vacances pendant une semaine !

Je resta figé et Ada laissa tomber sa fourchette par terre.

Non, ils se foutent de ma gueule hein?

- On part dans deux jours, alors il faut que vous vous dépêchiez de préparer vos valises !

Je vais mourir.

A la base je voulais m'éloigner le plus possible d'Ada et là je vais me retrouver pendant une semaine à devoir être avec elle tout le temps.

- Non putain.. Entendais-je Ada souffler.

Elle se leva, marcha jusqu'à la porte d'entrée, l'ouvrit et s'engouffra dehors en claquant doucement la porte.

- Tu es content Kaïs ? Me questionna ma mère.

- Oui super !

Non.

- J'arrive, appelez-moi pour le dessert.

Je me releva de ma chaise et rejoignis Ada.

J'ouvris la porte et l'aperçus, assise sur les marches du perron à regarder le ciel, remplit d'étoiles.

Je m'installa à côté d'elle, en gardant une distance raisonnable et posa mon regard sur elle.

Mon seul remèdeOù les histoires vivent. Découvrez maintenant