Chapitre 24 🔥

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Théodora

Je retenais mon souffle, inquiète de savoir s'il lui plaisait. Il ne prononçait pas un mot, et ça avait le don de me tuer littéralement. Pourtant, docile et soumise à lui, je ne bougeais pas. Il faut dire que ma fesse droite me picotait encore affreusement. Lorsque j'avais voulu me relever pour me tourner, il m'avait asséné une fessée si violente qu'elle avait résonné dans toute la salle de sport. Le message était clair et se passait de mots : je devais rester en position. Yes Sir... Je l'entendais respirer de manière saccadée. Au moins, la vue de mes fesses nues et offertes ne le laissait pas indifférent malgré son silence qui trainait en longueur.

Je frissonnai tout à coup, le vent de la climatisation caressant désagréablement mon épiderme encore à vif de mon orgasme pas si lointain. La caresse inattendue d'Adrian sur la peau meurtrie et probablement rougie me fit sursauter.

— Tu as froid ? grogna-t-il.

— Un peu, soufflai-je, les yeux fermés pour profiter de la sensation de ses doigts contre mon épiderme.

Il glissa lentement jusqu'à ma seconde fesse, me caressant avec tant de douceur et de volupté que je lâchai un soupir d'aise. Sa main quitta ma peau trop vite, je regrettai déjà son contact. Le claquement du second coup m'arracha un petit cri de surprise malgré moi. Le troisième, qui suivit immédiatement, me fit gémir de plaisir, les mâchoires serrées, les lèvres pincées. Il caressa la peau qui me cuisait maintenant.

— Est-ce que c'est pour moi que tu as tatoué ça ? demanda-t-il, d'une voix rauque.

Je souris, le visage dirigé vers le sol, les yeux clos. J'étais heureuse qu'il m'en parle enfin.

— En partie oui.

Il inspira bruyamment tout en parcourant de ses deux grandes mains la peau de ma croupe à vif dans d'amples mouvements tels des symboles infinis. Je dandinai mon bassin, aguicheuse. Il grogna encore, d'un son animal et primitif.

— Et l'autre partie, c'est pour lui n'est pas ? siffla-t-il. Pour Lorenzo ?

— Oui, soufflai-je, inquiète de sa réaction.

Il retira ses mains et ne dit rien. Il s'écoula quelques secondes et tout à coup Adrian s'inséra en moi d'un coup sec, propulsant mon front contre le mur dans un choc sourd.

— Aie ! m'exclamai-je, partagée entre la colère face à son geste et le plaisir de la sensation qui déchirait mon bas ventre.

Mais le va-et-vient qu'il démarra, rapide, puissant, coupa toute protestation de ma part, me faisant couiner comme une petite souris prise au piège. Adrian agrippa mes cheveux de sa main, m'obligeant à relever la tête. Je pris appui sur le mur de mes deux paumes du mieux que je pus, empêchant mon visage de s'écraser dessus à chacun de ses violents assauts qui me propulsaient en avant.

Haletant sous l'effort et le plaisir, il se mit à ricaner :

— Tu as fait graver dans ta peau le Ying et le Yang hein, Théodora ? Et donc le Yang c'est moi ?

— Oui, répondis-je simplement en serrant les dents, entre deux puissants gémissements qu'il m'arrachait en enfonçant avec violence son pénis jusqu'à la garde, son corps claquant contre le mien.

Son autre main était agrippée à ma hanche, ses doigts se plantant douloureusement dans ma peau. Il respirait avec difficulté, des râles s'échappant parfois de sa bouche, vibrant dans tout mon être.

— Je suis donc le mal ? Et mon frère le bien ? OK, Théo, alors je vais me comporter comme un mauvais garçon...

Il avait grogné ces derniers mots autant comme une menace qu'une promesse terriblement érotique. Appuyant mes mains contre le mur, je regrettai qu'il n'y ait aucune prise pour m'y agripper. Je tentai de rester stable malgré ses assauts de plus en plus puissants, emplis de rages et de colère. Chaque coup de reins d'Adrian m'arrachait un cri intense, aigu et incontrôlable. Il me faisait autant souffrir qu'il me propulsait dans un plaisir profond et dévastateur.

LES AFFRANCHIS - T2 : L'équilibre. 🔞Où les histoires vivent. Découvrez maintenant