Vincent
Je me redressai dans le lit en soupirant, courbaturé. Deux, c'est vraiment plus de ton âge ! J'étirai ma nuque dans d'amples mouvements de la tête l'inclinant de droite à gauche puis fixai d'un œil courroucé les deux brunes dans mes draps.
— Allez-vous-en, grommelai-je d'une voix forte.
L'une d'elle ouvrit les yeux en clignant les paupières rapidement, fronçant les sourcils. Elle ne comprenait pas.
— Sortez de ma chambre ! vociférai-je.
Je sentis leur sang, il résonnait en moi. J'en élevai doucement la température, sournoisement. Elles se mirent à hurler de douleur, se tortillant comme des vers de terre sur lesquels on aurait aspergé du sel. Je fis durer la souffrance encore quelques secondes puis je relâchai à contrecœur. Leurs cris cessèrent, et elles restèrent prostrées dans le lit, gémissantes, s'agrippant l'une à l'autre comme pour se protéger ensemble de moi. Comme si vous le pouviez... Je ricanai, fixant les quelques gouttes de sang qui avaient coulé de leurs orifices sur les draps blancs, résistant à l'envie de les renifler.
— Vous êtes sourde ou quoi ? grondai-je. C'est la dernière fois que je vous le dis : sortez d'ici. Et pas un mot sur tout ça, ou je vous retrouve et je vous épluche comme une pomme c'est bien compris ?
Je me calai contre ma tête de lit et m'allumai une cigarette en les regardant déguerpir, leur gros cul à l'air et leurs vêtements dans leurs bras. J'avais toujours aimé les femmes rondes et bien en chair, c'était mon péché mignon, je ne pouvais pas y résister. J'adorais les vagues que je produisais sur leur graisse quand je butai de toutes mes forces au fond de leur rectum.
J'inspirai longuement dans le filtre et profitai du tournis que me procurait la nicotine à jeun, tout en ignorant la douleur sourde dans ma poitrine. Ces bouffées d'angoisse étaient de plus en plus présentes, malgré mes traitements. Je fixai le plafond, ruminant cette nuit. Certes, ces deux sorcières à peine révélées avaient été à la hauteur de mes espérances. Mais il manquait quelque chose à mes sauteries : la bestialité d'Alexandrine. La lueur brûlante que je croisais dans son regard à chaque fois que je faisais couler le sang, c'était les meilleures baises de ma vie, quand je la sodomisais à sec, nos corps recouverts d'hémoglobine fraîche.
Ces enfoirés de petits rebelles de mes deux... Ils me l'avaient prise ! Ma sorcière liée à mon être pour l'éternité d'un pacte de sang. Elle et mon ami d'enfance Bastien, avec qui j'avais crée ce club si select, qui cueillait les révélés encore au stade du simple bourgeon, bourrés d'hormones. Rien qu'à repenser à toutes ces nuits de pure folie, ma queue se tendit fièrement et j'y fis coulisser ma main paresseusement.
Déglutissant difficilement à cause de ma gorge sèche, je levai le menton et fixai le plafond, songeur. La chambre était plongée dans le silence et seuls résonnaient les sons de ma branlette matinale. Malgré mon plaisir solitaire, je ne pouvais m'empêcher de penser à ces enfoirés, et surtout à Basile, mon traitre de fils. J'imaginais l'avoir éduqué convenablement, lui avoir inculqué des bonnes valeurs et lui avoir appris à me craindre, mais apparemment, ce n'était pas suffisant ! Il s'était permis de trahir et fragiliser toujours plus le haut conseil, jusqu'à venir cueillir la descendante de Stefan !
— Putain ! hurlai-je à cette pensée.
Ça me rendait fou de ne pas savoir le pouvoir qu'elle dissimulait. Nous n'avions rien trouvé à ce sujet à part des indications floues. Ils parlaient d'une grande puissance bien sûr, mais tous les autres textes relatant des capacités du dernier roi des sorciers avaient été détruits par Marcus et Livia, après qu'ils aient tué William. J'aurais pu avoir des informations directement de Marcus s'il avait transmis son pouvoir à mon fils... Mais ça n'avait pas été le cas !
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LES AFFRANCHIS - T2 : L'équilibre. 🔞
ParanormalLes affranchis : Tome 2/3 Les affranchis sont plus soudés que jamais. En pleine préparation de la rébellion, l'un des piliers est enlevé. Baz risque la mort et Théo, qui tient bien trop à lui, ne le laissera jamais face au danger. Alors tous s'organ...