✯ Under the stars ✯

𝟛𝟘. 𝔻é𝕔𝕖𝕞𝕓𝕣𝕖

"Il y'a des rencontres qui feront fleurir ton coeur a jamais."
~Jessica Simard

Ariana Demiri.

𝙳é𝚌𝚎𝚖𝚋𝚛𝚎.

Je trace la fin de mon trait d'eye-liner en contemplant mon reflet à travers le miroir, je fait plusieurs poses sans contexte, simplement pour l'admirer, me persuader que je suis belle.

J'avais pioché dans mon armoire les habits qui me paraissaient les plus chauds, un pantalon en jean couleurs grise qui serrait au niveau de mes hanches, un gros pull au col roulée également gris pour être dans le thème. Au-dessus de tout, une doudoune m'allant jusqu'à peu plus bas que mon bas dos, ainsi qu'une écharpe blanche.

Mon regards se tourne vers l'a fenêtres de ma chambres ou le ciel blanc laissait tombé des flocons de neige pour rendre la sombre ville blanche neige.

Je passe une dernière fois devant mon miroir pour voir si mes cheveux étaient encore lisses comme je le souhaites, avant de prendre mes valises rangées à côté de ma porte et descendre.

Le fameux voyage scolaire commence aujourd'hui, j'avais hâte d'aller à New York, cette ville est apparemment de loin les plus visités en Amériques.

Mais j'aimais bien rester chez moi, je n'aime pas être entouré de trop de monde.

Mais, je suis posée qu'à dix-huit ans, je devrais profiter de ma dernières année d'école et jouer l'ado, mais depuis la dernière soirée où je suis allé, c'est plus jamais pour moi.

En parlant de ça, Evan s'est absenté durant quelques semaines après mon retour, quand il est revenu, j'ai remarqué qu'il n'osait même plus lever le regard vers moi.

J'ignorais pourquoi, mais ça m'arrangeait.

J'arrive en bas et je tombe nez à nez devant les guirlandes brillantes du sapin de Noël qui se trouve au beau milieu du salon, je souris, j'adore l'ambiance des fêtes de fin d'année.

Mes yeux croise quelques instant plus tard mon père dans la cuisine, le téléphone contre l'épaule et l'oreilles collé pour entendre ce que lui disait son interlocuteurs.

Quand il me voit, je l'entends instantanément murmurer un "je te rappelle", raccroché et s'approcher de moi aussitôt.

Ses bras s'ouvrent pour m'accueillir, j'accepte son étreinte avec plaisir, sachant que je ne connaîtrais pas ce sentiment de paix dans les bras de mon pères pour toutes les semaines.

Il me fait un bisous sur le haut du crânes, il s'éloigne et m'interroge;

— Ça va ? Tu as bien dormi ?

Je hoche simplement la tête en souriant, il me sourit en retour et sa main posé quelques choses sur la miennes, je regarde et j'aperçois que c'était simplement les médicaments pour mon traitement.

— Tu dois en prendre trois par jour, pas avant d'avoir mangé et caché les a un endroit ou tu es la seule à les voir, Ok ? M'énonce t-il.

J'hoche encore une fois la tête, je ne suis jamais trop bavarde le matin.

Plusieurs minutes passent ou on se salue, vient enfin le moment où je sors de la maison, sachant que je n'allais plus y rentrer durant une semaine entière.

Je rentre dans l'ascenseur, valise à la main, j'admire mon reflet à travers le miroir.

En deux mois, j'avais beaucoup changé, pas vraiment physiquement.