Tomber amoureux de la petite amie de son fils ?
Quoi de plus cliché ?
On s'attendrait à voir ça dans une série pour ados, pas dans la vraie vie.
Carl a ramené cette fille pour les vacances et naturellement, ma femme et moi avons dit oui...
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>> 𝑨𝑳𝑳𝑰𝑬 𝑯𝑨𝑴𝑰𝑳𝑻𝑶𝑵
Le soleil baigne la pièce à travers la fenêtre, illuminant les étagères chargées de conserves et de provisions. Mon travail consiste à organiser les provisions dans la petite salle de stockage et à tenir un inventaire précis. Je suis super utile je sais ... C'est de l'ironie au cas où vous ne l'auriez pas compris.
Je suis là depuis deux heures déjà, une durée pendant laquelle je me serais ennuyée si la vue à travers la fenêtre n'était pas aussi magnifique.
Rick est revenu d'une course avec Glenn et ils déchargent les vivres. L'espace d'un instant, je le vois essuyer la sueur de son front avec l'ourlet de sa chemise. Mon regard dérive vers son torse... Waw.
Ma main, tenant toujours la conserve, reste suspendue en l'air. Rick est si attirant !
Je donnerais tout ce que j'ai pour passer mes doigts dans ses boucles désordonnés.
- Glenn, passe-moi cette caisse tu veux ? demande-t-il d'une voix rauque.
Cette voix, je ne sais pas comment l'expliquer mais à chaque fois que je l'entends, je ressens une vague de chaleur parcourir mes veines. Cet homme est chaud comme l'enfer et dégouline de pur sex-appeal. Ce serait tellement plus simple si c'était un connard mais il ne l'est pas. Rick est doux, drôle et humble. Facile à vivre et très décontracté. Il est incroyable et je suis condamnée à l'aimer jusqu'à la fin de ma vie.
Après avoir rangé la dernière conserve sur l'étagère, je ferme la salle de stockage à clé. En passant devant Rick, je sens son regard insistant sur moi et je lui adresse un petit geste de la main en guise de salutation. Je ne veux pas le déranger pendant qu'il travaille mais il me crie d'approcher, ce que je fais avec un sourire timide.
- Alors non seulement tu n'es pas venue me voir ce matin mais en plus de ça, je n'ai même plus droit à un baiser en guise de bonjour ? plaisante-t-il.
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Je ris doucement et remarque des stigmates sur son visage. Son arcade est ouverte et saigne légèrement. À vue d'œil, je dirais qu'il a besoin de cinq points de souture. Il doit remarquer mon regard insistant car il ajoute :
