JUNE

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J'ai réussi à trouver un petit hôtel dans la ville à côté. J'ai besoin de me reposer et de dormir si j'y arrive. J'ai bien compris qu'un d'entre eux m'avait suivie jusqu'à mon hôtel. Mais je n'ai pas peur, je n'ai rien à me reprocher. J'espère pouvoir lui parler avant la fin de la semaine sinon je lui écrirais une lettre que je donnerai au garage.

Je sens encore mon téléphone sonner. Je décide de répondre cette fois.


Allô ?


Enfin tu daigne me répondre, entendis-je dans le téléphone.


Qu'est ce que tu veux Eric ?


Savoir quand ma copine viendra me voir.


Jamais, je ne viendrai jamais te voir. Tu m'as menti, tu m'as utilisé tout ce temps.


Non tu es ma copine tu as l'obligation de venir me voir.


Non ce n'est pas une obligation, sache que je n'ai pas envie de venir te voir. Lui dis-je.


Je vais faire de ta vie un enfer, je te le jure. Pour qui je passe moi si ma copine ne me soutien même pas.


JE N'AI PAS PEUR DE TOI TU M'ENTENDS ? TU NE PEUX RIEN ME FAIRE LA OU TU ES. ET ARRETE DE ME HARCELER. Criai-je.


Je raccroche, et balance le téléphone sur mon lit. Je ne comprends pas ce qu'il suffira pour qu'il me laisse tranquille, il est en prison peut-être que je pourrai porter plainte et qu'il n'aura plus la possibilité de m'appeler depuis la prison.

Je sors sur le petit balcon de ma chambre pour fumer. Je me penche sur la balustrade quand j'aperçois une moto. Je reconnais immédiatement le grand blond aux yeux bleu intense. J'ai envie de descendre pour lui demander ce qu'il veut mais je ne suis pas sur que se soit la meilleure des idées.

Après deux clopes consécutives, je me décide à descendre et d'aller le voir.


Je peux savoir ce que vous me voulez ? Demandais-je en arrivant derrière lui.


Je te surveille tout simplement. Il me répond en ce retournant.


Alors montez que vous me posiez vos questions au moins. Je partie sans rien ajouter de plus.


Je regagne ma chambre mais laisse la porte ouverte, je sais qu'il va monter. Il est là pour me poser des questions je le sais. Quand je lui ai dis cette phrase avant de monter dans voiture, cet éclat qui voulait dire « pourquoi t'excuser ». Je le vois rentrer dans la chambre et refermer la porte derrière lui.


Alors on me surveille ?


Qu'est-ce-que tu lui veux à Tara ? Me demande-t-il en plaquant son dos sur la table.


Je ne demande qu'à parler à Tara, mais si elle ne veut pas j'ai écris là-dedans ce que j'avais à lui dire.


Qu'est-ce-que tu as à lui dire alors ?


Chéri on ne se connaît pas je ne compte vraiment pas te faire des confidences. Lui dis-je.


Alors je vais avoir recoure à la manière forte. Dit-il en s'approchant de moi tel un prédateur.


Ne bouge pas, écoute je viens d'être enfin libéré d'une relation toxique qui a duré 5 ans et je peux te dire que je n'ai certainement pas peur d'un Biker.


Alors répond à ma question.


Non et maintenant tu peux partir j'aimerai dormir.


Ne reste pas trop longtemps dans les coins sinon tu aura des problèmes. Tara est des notre ne l'approche pas.


Je me lève et lui donne la lettre. Même si je vais rester là autant de temps que je le veux mais si ça peut le rassurer que je lui donne la lettre alors qu'il parte avec et me laisse tranquille.


Je me couche une fois qu'il est parti, mais je ne me sens pas tranquille. J'avoue que les menaces d'Eric me tienne éveillé jusqu'à tard dans la nuit. Puis j'arrive enfin à m'endormir un peu.


Ma nuit est agitée bien malheureusement. Je ne compte pas bouger de ma chambre d'hôtel, je n'ai pas envie de croiser un Biker. Merci mais j'ai bien compris le message.


Je m'installe sur le balcon de la chambre pour travailler. J'avoue que depuis qu'Eric est en prison et qu'il ne me lâche pas, j'envisage de partir de l'autre côté des Etats-Unis, au moins la je serai enfin tranquille. Je sens encore mon téléphone sonné. Mais je n'y fais pas attention si c'est important ça laissera un message sur mon répondeur.



Mondes opposés (Devil's Blood T2)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant