𝐋𝐢𝐚𝐢𝐬𝐨𝐧 𝐂𝐨𝐧𝐝𝐚𝐦𝐞́𝐞 [ en réécriture]

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~ 𝐋𝐢𝐚𝐢𝐬𝐨𝐧 𝐜𝐨𝐧𝐝𝐚𝐦𝐧𝐞́𝐞 ~

{ 𝑪𝒉𝒂𝒑𝒊𝒕𝒓𝒆 𝟑𝟓 }

⛓️‍💥

Nous étions en train de soigner des détenu lorsque nous entendîmes l'alarme incendie.

— Que ce passe t-il ? Me demanda le détenu dont je soigner.

— Je ne sais pas du tout, répondis-je.

Le porte s'ouvre violemment sur Hans.

L'alarme incendie résonnait dans tout le bâtiment, perçant les oreilles et semant la confusion. Je terminais de soigner un détenu lorsque la porte de l'infirmerie s'ouvrit violemment. Hans apparut, visiblement stressé.

— Tous les détenus et les employés doivent se rendre dans la cour, immédiatement ! Il y a un incendie !

Je levai les yeux vers le détenu blessé et soupirai.

— Essayez de vous lever, dis-je en attrapant la trousse de premiers secours. Je vais vous aider à marcher.

La panique emplissait les couloirs tandis que nous rejoignions lentement le flot de personnes se dirigeant vers la cour. Les cris des gardiens et le bourdonnement de l'alarme rendaient l'atmosphère étouffante.

Lorsque nous arrivâmes enfin dehors, la tension était palpable. Je laissai le détenu près d'un groupe de prisonniers sous la surveillance d'un garde et reculai légèrement, observant l'agitation autour de moi.

C'est alors que je l'aperçus. Zayan. Il traversait la foule avec une urgence qui ne lui ressemblait pas, ses yeux scannant frénétiquement chaque visage. Il semblait nerveux, son regard sombre scrutant les moindres recoins.

Je fis un pas en arrière, incertaine, mais avant que je ne puisse réagir, son regard croisa le mien. Une fraction de seconde, il sembla soulagé, mais son expression se durcit presque aussitôt. Il s'approcha de moi, son pas rapide et déterminé.

— Qu'est-ce que tu fichais ? grogna-t-il en me toisant de haut.

Je levai un sourcil, surprise par son ton.

— J'étais à l'infirmerie, répondis-je calmement. Pourquoi ?

Il détourna les yeux, comme s'il cherchait une excuse.

— Personne ne savait où tu étais. Essaie de pas te faire remarquer la prochaine fois.

Son ton était froid, presque méprisant, mais je ne pouvais ignorer l'inquiétude fugace que j'avais perçue dans ses gestes.

— Tu t'inquiétais pour moi ? lançai-je, un brin moqueuse. C'est logique que je sois à l'infirmerie c'est mon métier...

Il s'arrêta net, son regard s'assombrissant encore plus.

— Pas du tout. Pourquoi je m'inquiéterais ? Ce serait une perte de temps.

Il tourna les talons avant que je ne puisse répondre, mais son attitude me laissa troublée. Malgré ses paroles, quelque chose dans sa manière d'agir me disait le contraire.

— Écoutez-moi tous, tous les détenus vont être escortés à l'aile D de la prison, cria Diego, sa voix couvrant l'alarme incessante. Les employés resteront dans la cour jusqu'à nouvel ordre. Pas de discussions, suivez les consignes.