𝐋𝐢𝐚𝐢𝐬𝐨𝐧 𝐂𝐨𝐧𝐝𝐚𝐦𝐞́𝐞 [ en réécriture]

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~ 𝐋𝐢𝐚𝐢𝐬𝐨𝐧 𝐜𝐨𝐧𝐝𝐚𝐦𝐧𝐞́𝐞 ~

{ 𝑪𝒉𝒂𝒑𝒊𝒕𝒓𝒆 𝟑𝟑 }

⛓️‍💥

*Le lendemain 17h04*

— Je vais essayer de me diriger vers la chambre froide pour voir s'il y a une sortie.

— Vas-y, fais attention à ne pas te faire attraper, répondit Nadim.

— Même si je me fais attraper, je m'en fiche. Je ne vais pas flancher devant eux.

— Vas-y.

Je sors de notre cellule, vu que c'est l'heure de la cour. Je traverse le couloir à droite, menant aux installations de stockage, après être passé devant les cellules.

La chambre froide devrait être à proximité, habituellement sécurisée par une porte métallique. Grâce au badge que j'ai volé à un surveillant pénitentiaire, j'aurai la possibilité d'y accéder.

J'actionne le badge, la porte s'ouvre. Une fois à l'intérieur, je commence à inspecter les lieux. Je repère un vaste tunnel sur le mur, alors je choisis de grimper sur les étagères fixées pour y accéder. Une fois à l'intérieur, je vérifie l'espace disponible pour nos corps.

J'allais poursuivre pour voir jusqu'où cela mène, mais je reçois un message de Nadim sur le téléphone que j'avais pris au cas où. Il me demande de revenir, car la cour est terminée et qu'ils vont s'apercevoir que je ne suis plus là-bas.

Je descends du tunnel et me dirige vers les cellules, mais entre-temps, je croise Nouhayla.

— Encore toi, dit-elle.

— Et oui, le plus beau, répondis-je avec un sourire en coin.

— Tu sens pas des ailes pousser derrière ton dos ?

— Si, tu veux pas regarder ? Me dit-il avec clin d'oeil

— Non, ça va aller. Si tu veux, je t'appelle Hena.

— Ouais non, laisse tomber.

Son rire résonne, et c'est la première fois que je l'entends ainsi. Un sourire se dessine sur mon visage en l'écoutant.

— Pourquoi tu souris ? demanda-t-elle, intriguée.

— Pour rien. Bref, je dois y aller.

— Vas-y, fais attention à toi.

— Tu t'inquiètes pour moi, amirati ? Me demanda avec un sourire en coin.

— Pas du tout, ça m'est égal.

— Mais oui, à d'autres.

— Bref, tu devais pas y aller ?

— Si, j'y vais là. Au revoir, amirati.

— Au revoir, Zayan.

Je me rends vers les cellules. Je remarque qu'ils inspectent chaque cellule pour vérifier si quelqu'un manque, alors je rentre rapidement dans la mienne.

— Purée, c'est pas trop tôt, t'as pris du temps, grogna Nadim.

— C'est bon, ils m'ont même pas remarqué.

— Bah heureusement, parce que sinon ils t'auraient mis en isolement.

— Oui, mais c'est pas le cas.