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~ 𝐋𝐢𝐚𝐢𝐬𝐨𝐧 𝐜𝐨𝐧𝐝𝐚𝐦𝐧𝐞́𝐞 ~









{ 𝑪𝒉𝒂𝒑𝒊𝒕𝒓𝒆 𝟑𝟗 }










⛓️‍💥

En rentrant chez moi, j'ouvre la porte et aperçois mon frère et ma nièce en train de jouer dans le salon.

Salut, dis-je en entrant.

Coucou, répond-il. Au fait, tu as reçu des fleurs et une boîte.

Je fronce les sourcils en posant mon sac sur le meuble près de l'entrée.

Des fleurs? demandai-je en avançant vers la table où se trouvent un bouquet et une petite boîte soigneusement emballée.

Mon frère, Aalif, se redresse du canapé tout en gardant un œil sur Diya qui empile des cubes colorés.

Oui, elles sont arrivées il y a une heure. Pas de mot avec, juste ça, dit-il en désignant la boîte d'un geste de la tête.

Je m'approche, observant le bouquet de roses rouges une blanches au milieu du bouquet, leur parfum subtil envahissant l'air. Mon cœur s'accélère légèrement. Qui pourrait m'envoyer ça ?

T'as une idée de qui ça vient? demande Aalif, un sourire en coin.

Non, répondis-je, un peu trop vite.

Il arque un sourcil, mais n'ajoute rien. Je tends la main vers la boîte, mes doigts hésitant un instant avant de soulever délicatement le couvercle.

À l'intérieur, je découvre un pendentif en forme de cœur avec écrit dedans amirati. À côté, une petite carte pliée.

Je prends la carte, mon frère s'approchant curieusement.

— Qu'est-ce que ça dit ?

Je déplie le papier, mes yeux parcourant les mots tracés d'une écriture masculine, nette et précise.

« Yeh dil ( ce cœur en hindi ) est pour toi, sache qu'il y a une signification mais je te le dirais quand l'heure seras venue. Joyeux anniversaire, amirati »

Mon cœur manque un battement, et je referme rapidement la carte avant que mon frère ne puisse en lire davantage.

Rien d'important, dis-je en posant la boîte sur la table, essayant de garder un ton détaché.

Rien d'important? réplique-t-il avec un sourire narquois. Tu veux dire que quelqu'un t'envoie un bouquet et un pendentif , et c'est "rien d'important"?

Aalif, laisse tomber, soupiré-je, ramassant les fleurs et la boîte pour les emmener dans ma chambre.

Très bien, mais t'as intérêt à me dire si tu fréquentes quelqu'un, tu sais très bien que sa me dérange pas, lance-t-il en riant légèrement.

Je ne réponds pas, refermant la porte de ma chambre derrière moi. Une fois seule, je pose les fleurs sur ma commode et la montre sur le lit. Mes doigts effleurent le pendentif.

Zayan... murmuré-je à voix basse.

Il avait toujours une manière de s'imposer, même sans être là. Et cette fois encore, il a réussi à occuper mes pensées, m'entraînant dans ce tourbillon que je peine à contrôler.

Je reste un moment figée devant le pendentif, les mots gravés à l'intérieur résonnant dans ma tête. "Amirati". Ce surnom qu'il utilise pour moi, qui me fait à la fois frissonner et me rendre nerveuse. Un petit cadeau qui en dit tellement, mais sans vraiment tout dire.

𝐋𝐢𝐚𝐢𝐬𝐨𝐧 𝐂𝐨𝐧𝐝𝐚𝐦𝐞́𝐞 [ en réécriture]Where stories live. Discover now