5-Salut...

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Benjamin


J' ouvrais la porte doucement de l' appartement et entrait, déposant les clefs sur le petit meuble à côté.
Il était un peu plus de 18 heures, il faisait beau et l' appartement était encore baigné de la lumière naturelle de l' extérieur.
Ma première impression ?, ça fait bizarre de rentrer chez quelqu' un que vous connaissez à peine, dans son intimité, même si cette personne, ces personnes en l' occurrence sont au courant, sont d' accord et que l' une d' entre elles vous attend.

C' est très jolie en vue d' ensemble.

Les murs sont blancs, ce qui donne une pièce à vivre très grande, en même temps, en regardant de plus près, la pièce est vraiment très grande.
Vu le quartier, l' immeuble et l' appartement en question, il doit coûter une fortune !

Sur la droite, je découvre la cuisine tout en longeur avec un îlot central, et à côté, une grande table avec huit chaises. Il y a un grand canapé d' angle, pas de meuble de télévision, elle est accrocher au mur, un sublime écran géant, y' a moyen de se faire de belle parties de console là !, et il y a un joli petit placard mural où doit être ranger la box ou autre.
C' est épuré, c' est classe, très organisé et bien ranger, j' aime beaucoup.
Je suis assez maniaque aussi alors j' apprécie grandement.

Dans le coin à l' opposé de la pièce, j' aperçois des instruments de musique, rien d' étonnant chez des musiciennes. Je peux voir un piano, deux guitares et je pense, l' étui d' un violon.
Puis, un escalier dans le fond, l' appartement est sur deux étages. En dessous je vois deux portes, les toilettes sans doutes, et après je ne sais pas, une buanderie ?, un scellier ?, je ne sais pas, après je ne suis pas là pour jouer à l' agent immobilier.
Laura m' à dit de monter directement à l' étage, que Lya serait dans sa chambre sans aucun doute à regarder une série télé.
J' ai monter les marches, doucement si jamais elle dormait.
En arrivant en haut, à ma gauche, il y avait la chambre de Laura, c' est écrit dessus je ne peux pas me tromper et elle m' à bien dit que Lya était au fond.
En face, deux portes, je pense à la salle de bain et des toilettes aussi.
Et au fond, je remarque une porte ouverte qui a l' air d' avoir les volets à moitié fermés et on voit de la lumière provenant d' une télévision.

En arrivant, je l' à voyais assise dans son lit, un nounours dans ses bras et un mouchoir dans ses mains, je souriais, je crois qu' elle pleure devant le film qu' elle regarde.

- C' est le film ou l' idée que je vienne te voir qui te fait pleurer ?, dis-je alors avec douceur.

- Oh !, disait-elle en souriant grandement, salut Benjamin, non, je suis heureuse que tu sois là.

Je souriais.

Bon sang qu' elle était rayonnante, même malade, en pyjama et les cheveux relevés en chignon à moitié défait. J' avais déjà remarqué qu' elle était très jolie mais j' étais loin de la réalité en vrai.

- Tu n' as pas peur que je te contamine ?, me disait-elle dans un sourire.

- Non !, et puis sinon, dis-je en haussant les épaules, si je suis malade, je dirais que c' est de ta faute !, riais-je doucement.

Elle riait aussi.
Ce rire, son rire, il est trop mignon.

- Tu regarde quoi ?, lui demandais-je en jetant un œil à la télévision sur le mur.

Je sais qu' ils m' ont toujours désirés...Où les histoires vivent. Découvrez maintenant