15-Je serais là

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Benjamin


Dans la voiture pour rentrer chez moi, il n' était pas loin d' une heure du matin, tout était très silencieux.
Le chemin à été très calme. Je n' ai rien osé dire à Lya, je savais que sinon, je perdrais tout mes moyens.

Je suis fou amoureux de cette fille, je ne peux pas la perdre !

A plusieurs reprises, j' ai regarder vers elle. Elle était calme, le visage tourner vers la fenêtre en regardant la ville éclairée de mille feu.
J' avais une boule à l' estomac, je redoutais le moment d' arriver à la maison, d' avoir cette discussion.
Nous sommes arriver quelques minutes plus tard et c' est toujours en silence que nous sommes sortis de la voiture, une fois que je m' étais garer sur le parking devant.

- Je vais à la chambre, je vais me changer, me disait-elle doucement.

Je l' à regardais monter à l' étage sans lui répondre, j' avais la gorge nouée, j' étais stressé, j' avais peur et je sentais les larmes monter.

Je lui ai laisser le temps d' arriver à la chambre mais je l' ai suivis tout de suite après, il fallait que je lui parle, qu' on se parle tout les deux.
J' arrivais alors à la chambre avec les larmes aux yeux, celles-ci troublaient un peu ma vue, et passant la porte, je l' à voyais de dos, devant la commode de la chambre. Le tiroir du haut, le sien, un parmi tant d' autre que je lui avait laisser pour y ranger sa lingerie était ouvert.

- Est-ce que tu vas me quitter ?, lui demandais-je alors, la voix étranglé.

J' avais peur, tellement peur de la réponse, mais il fallait que je sois fixé.

Elle ne disait rien, elle ne se retournait pas non plus.

- Lya, dis-je doucement, une larme coulant sur ma joue, est-ce que tu vas me quitter ?

- C' est toi qui risque de me quitter, disait-elle tout doucement.

J' entendais qu' elle pleurait aussi.

- Lya, dis-je en faisant un pas vers elle.

Elle se retournait vers moi. Elle était belle bon sang, je l' aimais tellement, et elle pleurait.

- Lya, commençais-je en venant près d' elle.

Elle leva sa main comme pour me dire Stop, et je m' arrêtais, elle me dit ensuite.

- Tu te souviens de notre week-end à Londres ?

- Oui, oui on a passer un très bon week-end là-bas.

Etait-ce le dernier merveilleux week-end en amoureux que l' on passerait ?

- On n' est pas revenu que tout les deux, disait-elle ensuite.

Je ne comprenais pas.

- Quoi ?, qu' est-ce que...

Elle ouvrait sa main qui cachait ce qu' elle avait sans doute pris dans le tiroir, un test de grossesse.

J' ouvrais alors la bouche, surpris, c' était ça alors la raison de ces vomissements ?, cette soudaine fatigue ?, ses pleures ?, elle pense que je vais l' à quitter parce qu' elle est enceinte ?

- Je...tu...

Je m' approchais doucement d' elle, passant mes bras autour de sa taille et elle ne me repoussa pas pour un câlin.
Je ne l' à lâchait pas, je l' à gardait près de moi, je pourrais le faire pour le restant de mes jours.

Je sais qu' ils m' ont toujours désirés...Où les histoires vivent. Découvrez maintenant