13-Ça vas aller...

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Corentin


J' étais dans la salle de bain avec Lya, elle s' était retourner, le visage en larmes et je remarquais dans sa main, un test de grossesse.

Je comprenais alors son état.

- Woh !, dis-je en soufflant, surpris de voir que celui-ci était positif dans sa main.

Elle pleurait et ça me brisait le cœur. Elle est mon amie, on s' est énormément rapprocher ces derniers mois depuis qu' elle est avec Benjamin et cela me rend triste de la voire comme ça.

- Viens là, lui dis-je en avançant jusqu' à elle et en lui tendant mes bras.

Elle s' y engouffrait pour un câlin.
Je la serrais fort contre moi, elle en avait vraiment besoin.
Une main dans son dos, l' autre sur sa tête, je lui carressais doucement les cheveux en lui chuchotant de se calmer un peu.

- Chut, murmurais-je, calme toi, ça vas aller.

Je sentais au bout de quelques minutes que sa respiration ralentissait, elle devenait un peu plus calme.
Elle n' avait pas bouger, ses bras autour de ma taille, me serrant fort aussi.
Malgré toutes ces années, elle était encore importante à mes yeux, elle l' avait toujours été, d' une façon différente bien évidement aujourd' hui, mais elle est importante pour moi.

- Ça vas aller...

- Non, ça ne vas pas aller Coco, me disait-elle doucement.

- Si, si ça vas aller. Je suis là, je serais là et Benjamin aussi, tu sais qu' il sera là.

- Mais tu entends ce que tu dis ?!, me disait-elle en me regardant ensuite.

Ses larmes avaient cesser de couler, mais ses yeux en étaient encore remplis. Elle avait les joues rouge, son petit nez aussi, elle était toujours aussi belle que dans mes souvenirs et ceux même en pleurant, elle était de loin très jolie.
Je souriais en acquiescant.

- Oui ça ira, je sais que ça ira.

- Mais c' est trop tôt !, c' est pas possible, je ne peux pas le garder !, disait-elle en soufflant.

- Attend attend !, lui dis-je en mettant mes mains sur son visage pour qu' elle garde la tête relevée vers moi et qu' elle me regarde dans les yeux.

Elle avait alors mis ses mains sur mes avants bras, me regardant, les yeux brillants et menaçant de laisser couler ses larmes de plus belle.

- Benjamin, commençais-je, c' est un gars bien.

Elle secouait la tête négativement. Non pas qu' elle me contredisait pour Benjamin mais pour autre chose je le savais.

- Oui, bien sûr que c' est peut-être un peu tôt, il n' y a jamais de bons moments pour çà et même si on fait attention, lui dis-je en haussant les épaules.

Elle avait baisser le regard.

- Regarde moi, lui dis-je avec douceur. Tu te souviens de ce que je t' avais dit une fois ?, pour nous deux, quand on avait cru que tu étais enceinte.

Je sais qu' ils m' ont toujours désirés...Où les histoires vivent. Découvrez maintenant