28- Elle est partie

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Lya


Le jour commence à se lever, le soleil filtre à travers le volet.
Je n' ai aucune notion de l' heure qu' il est ai.

6 heures, 6 heures et demie peut-être ?

Je suis seule, Benjamin n' est plus à mes côtés, il est sans doute rentrer à Clairefontaine, il ne veut peut-être plus me voir et je le comprendrais.

J' ai tuer notre fils.

Non, ce n' est pas vraiment moi, mais c' est à cause de moi, si je ne serais pas sortis du restaurant, si...

Je ferme les yeux au moment où mes larmes allaient couler de nouveau sur mon visage et la porte de ma chambre s' ouvre.

- Tu est réveiller mon cœur, me dit alors Benjamin avec douceur.

Il avança près de moi, posait les deux cafés et le sachet de viennoiserie qu' il avait à côté de mon lit, sur la commode, et venait près de moi.

Il s' est assis au bord du lit et m' à regarder.
Il a poser sa main sur la mienne, son autre sur ma joue et il m' à embrasser.
Je sentis alors quelques larmes couler, ce n' était pas les miennes, c' était celle de Benjamin.

- Je suis tellement désolée, lui redis-je en sanglotant.

Nous étions front contre front.

- Chutttt, me disait-il avec douceur, on a déjà dit que ce n' était pas de ta faute, ce n' est la faute de personne, c' était...c' était comme ça que ça devait se passer, disait-il la voix brisé.

Je pleurais doucement.

Bien évidement que je souffrais à en mourir, mais Benjamin, je le voyais, il souffrait autant que moi, je ne voulais pas lui rajouter ma peine à supporter.

Benjamin finissait par s' allonger près de moi, et on se tenait l' un dans les bras de l' autre. On restait là, en silence.

Après quelques minutes...

- Je t' ai apporter un café et un pain au chocolat, me disait-il doucement, me carressant le bras.

- Je n' ai pas vraiment faim, lui dis-je doucement.

- L' infirmière à dit que tu pouvais manger un peu, avec l' anesthésie, ça te ferait du bien.

- Peut-être plus tard, dis-je simplement.

Le silence se réinstallait.

- Nos amis étaient là, me dit-il avec douceur, Lucas, Corentin, Antoine et tout les autres. Ils t' embrassent tous.

Je ne disais rien, je l' entendais, mais je ne répondais pas.

- Tu sais, Laura ?, elle est avec Kylian.

- Je m' en doutais, dis-je en souriant malgré moi, je l' ai compris quand je l' ai eu au téléphone, dans la voiture avant de voir mon...

Je m' arrêtais, les larmes aux yeux de nouveau prêtes à couler. Mon père, je l' ai su quand j' allais voir mon père.
Si seulement je n' aurais pas été le voir !

- Tu ne vas pas au camp ?

- Non. Non je reste près de toi.

- Benji je...

- Ah Benji ?!, me disait-il en se redressant.

Il me regardait dans les yeux, j' y voyais de la colère, de la peine...

Je sais qu' ils m' ont toujours désirés...Où les histoires vivent. Découvrez maintenant