CHAPITRE XVI

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« Lorsque l'attirance défie les règles, le cœur est souvent pris en otage entre le désir et la réalité.»

꧁ ALENA ROMANOWSKI ꧂

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ALENA ROMANOWSKI

Le lendemain matin, j'étais assise dans mon lit emmitouflée avec mon plaid rose avec un nœud dans l'estomac, la colère de la veille encore bien présente. Je m'étais juré de ne pas lui adresser la parole, du moins pas tant qu'il ne s'excusera pas.

Je quittai ma chambre en prenant soin d'éviter la sienne. La maison était étonnamment silencieuse, sans signe de l'agitation habituelle du matin. Je m'apprêtais à prendre un café et à préparer un plan pour la journée lorsque j'entendis la porte d'entrée s'ouvrir. Levi devait être de retour d'une mission ou d'une réunion.

Je restai dans la cuisine, déterminée à éviter tout contact avec lui. Mes doigts tambourinèrent sur le comptoir, signe de mon agacement persistant. J'entendis ses pas s'approcher, puis il entra dans la pièce.

Son regard croisa le mien, et un instant de tension glaciale s'installa. Il semblait hésitant, presque honteux, mais il ne fit pas le moindre geste pour s'excuser.

Il se tenait là, son visage habituellement imperturbable, maintenant marqué par une expression étrange, presque vulnérable. Mes yeux rencontrèrent les siens, et pour un bref instant, je fus témoin d'une émotion que je n'aurais jamais pensé voir chez lui : la honte. C'était comme si le masque de froideur et de méchanceté qu'il portait habituellement s'était fissuré, révélant une facette de sa personnalité à laquelle je n'avais jamais eu accès.

Je pris une gorgée de café pour me donner une contenance, essayant de garder mon calme malgré l'orage de sentiments qui bouillonnait en moi. Finalement, c'était lui qui prit la parole.

— Enna, il faut que nous parlions, dit-il d'une voix calme, mais empreinte de préoccupation.

Je levai les yeux vers lui, mon regard incisif.

— Parler ? Tu crois vraiment que quelques mots suffiront à réparer ce que tu as fait hier soir ?

Levi baissa la tête, semblant chercher ses mots. Il paraissait vulnérable, une facette de lui que je n'avais que rarement vue.

— Écoute, je... commença-t-il, mais il s'interrompit, comme s'il cherchait les bons mots. Le poids de son regard sur moi devenait presque insoutenable.

Malgré ma détermination à ne pas céder, une part de moi espérait secrètement qu'il s'excuserait sincèrement. Je pris une profonde inspiration, essayant de garder ma résolution intacte.

— Je ne voulais pas t'embrasser sans ton consentement hier soir. C'était déplacé, et je le regrette, admit-il finalement, sa voix trahissant une certaine vulnérabilité inhabituelle.

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