OS 2: Le Joli Garçon - Partie 7

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Cela fait quatre jours que Louis est arrivé à Holmes Chapel, d'une manière ou d'une autre... il n'a pas voulu me dire.

Maintenant, il n'a plus d'argent sur lui. Il ne veut pas que je parle à Zayn de lui. À chaque fois, il se met en colère. Ou bien, il boude. Il boude et reste silencieux. Je ne sais pas quoi faire.

J'adorerais dire à Zayn qu'il est là, mais les dernières nouvelles que j'ai de Londres sont que Zayn a fait quelque chose de stupide et Louis est introuvable.

Je sais où il est. Il mange les toasts que j'ai préparé pendant que ma mère se prépare à sortir avec des amies après le travail. Deux croqueuses et une secrétaire que je connais bien.

La petite-fille d'une croqueuse est dans ma classe et elle vient la chercher tous les mercredis midi.

L'autre croqueuse est une amie de ma mère avant qu'elle n'épouse mon père. Je pense même qu'elles se sont rencontrées grâce à grand-mère Mary.

La secrétaire est... Une ex ? Je ne sais vraiment pas. Nous nous sommes embrassés lors d'une fête du Nouvel An et elle a mit la langue. Ne vous inquiétez pas, j'étais majeur et nous nous sommes encore embrassés plusieurs fois avant que je ne rencontre Melina, puis nous avons commencé notre relation, mais c'était assez bizarre avec elle. Puis quelques mois après, j'ai rentré la femme qui m'a fait quitter mon confort pour Londres.

- Qu'est-ce qui te fait froncer les sourcils ?

Je tourne la tête vers Louis.

- Euh...

- T'es pas du tout dans l'épisode, ta tartine va refroidir, t'y touches pas, tu la regardes pas, alors qu'elle est délicieuse. Alors qu'est-ce qui te tracasse ?

- On dit que... À quel moment on dit que nous sommes des ex ?

Louis sourit.

- On s'amuse à se rouler des pelles et tu penses que ça fait de nous des ex ? T'es trop drôle, toi. Je suppose qu'on peut dire que nous sommes potes, et si tu veux plus, tu devras attendre que je puisse grimper sur toi sans me baiser les côtes. Avant que tu dises que c'est pas le cas, à en juger par la tête que tu tires, je tiens à te remercier pour tout ce que t'as fait pour moi.

Louis se penche et m'embrasse sur la joue. Il vole mon toast et prend une bouchée avec un sourire.

- Tu en veux d'autres ?

- Combien t'en as fait ?

- Je vais t'en chercher. Euh... Tu ne bouges pas ?

Il me sourit en me faisant un doigt et mord successivement dans les deux tranches de mes toasts. Je ris et je quitte ma chambre.

- Qu'est-ce qui te fait rire ?

Je me tourne vers ma mère et je souris.

- C'est la série que je regarde. Elle est très intéressante. Tu es magnifique.

- Merci. Mais... Harry, es-tu sûr de vouloir rester ici, ce soir ? Il fait doux pour une fin de janvier. Pourquoi ne sors-tu pas pour rencontrer des gens ? Au moins une heure ou deux.

Nous descendons à la cuisine et je fais d'autres toasts pour Louis. Quatre. Il n'a pas arrêté de manger depuis qu'il est capable d'avaler sans avoir mal aux lèvres et au ventre, comme le soir où il est arrivé. Il semble meurt de faim.

J'explique à ma mère que j'aime cette vie que je mène. Pour ne pas l'inquiéter, je lui dis que j'ai rencontré quelqu'un de bien, on parle et que l'on s'apprécie bien.

OSOù les histoires vivent. Découvrez maintenant