OS

OS 1: Le maladroit et le terre à terre - Partie 23

Harry Styles:

Je me réveille en sentant une odeur de brûlé. Je tâte le lit et c'est chaud. Merde ! J'ouvre les yeux. Phil est allongé près de moi, sa queue remue. Je me lève du lit.

- Louis ?

- C'est rien ! C'est rien. Va te recoucher.

- Mais...

- Je te regardais dormir. T'étais tellement beau, j'ai oublié que je cuisinais ton plat préféré.

- Oh, Louis.

Il a ouvert grand la fenêtre du salon et il fait des rappels avec. Je mets la casserole avec son contenu carbonisé dans l'évier et j'allume l'eau, ce qui fait jaillir beaucoup de fumé. Phil miaule deux fois à l'entrée de la chambre.

- Oui, hey, c'est bon, toi. On t'a pas sonné. Pfff.

- Fais attention qu'il ne s'approche pas trop de la fenêtre.

Louis me regarde. Il soupire et ferme la porte-fenêtre. Je souris. Je vais pour prendre le téléphone de Louis. Il se jette sur son téléphone et me le prend des mains. Il le balance sur le canapé et je le regarde.

- Bon, okay, j'ai demandé à Gemma, ton plat que tu aimes.

- Mais tu le connais.

- Apparemment pas, puisque tu aimes la poêlée aux légumes de ta grand-mère maternelle.

- Quand j'avais quatre ans, je pouffe.

- Oh la sale menteuse. Elle m'a dit que tu ne jurais que par ce plat et que j'étais vraiment bête de ne pas savoir ça.

- Elle te taquinait. Tu sais quel est mon plat préféré ?

- Le ragoût de ta mère, tu me l'as déjà dis, mais j'ai pas tout les ingrédients. En fait, j'avais rien à part ce que Liam a apporté du marché, ce matin.

- Non, toujours pas.

- Hein ?

- Spaghetti bolognaise avec sauce champignons.

- Pff. J'en étais sûr, mais je... Je voulais que...

- Je t'aime, Louis.

Il vient se coller à moi et il pose son oreille sur ma poitrine. J'embrasse ses cheveux, puis en l'éloignant, j'embrasse ses lèvres qui m'ont tant manqués. Nous nous embrassons pendant un moment et nous finissons par rejoindre la chambre. Je le déshabille en montant à genoux sur le lit et nous faisons l'amour. J'aime cet homme. J'aime vraiment cet homme. Je suis fier de le dire.

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Louis se redresse d'un coup dans le lit et il touche mon bras. Il se recouche et il soupire de soulagement.

- Pardon.

- Non, c'est pas toi. Ed avait appelé la police pour dire qu'un intrus était rentré chez moi et la police a défoncé la porte en te tirant dessus.

- Ah.

- Je t'aime tellement. Je m'en remettrais pas si tu venais à disparaître de ma vie que je recommence mes conneries ou qu'il t'arrive quelque chose.

- Tu as toujours les photos de quand on s'est embrassés en sortant du diner ?

Louis me regarde, pendant un moment. Il prend son portable sur sa table de chevet et il me le passe.