OS 1: Le maladroit et le terre à terre - Partie 10

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Louis Tomlinson:


Harry n'est pas rentré cette nuit et son portable est éteint. J'ai la boîte vocale. Je vais la saturer si je lui laisse des messages vocaux sur son répondeur. Je préfère lui envoyer des messages. Je l'appelle mon chéri, mon amour, mon amoureux. Mais il ne voit et répond pas.

Je l'attends chez moi depuis ce matin. Gemma ne l'a pas eu depuis hier après-midi. Il m'évite. Il ne peut pas être entrain de faire la fête. Il déteste tout ce qui est festif avec trop de gens et d'alcools. Oui, je pense qu'il m'évite et qu'il est quelque part à attendre. Je ne l'ai pas vu depuis hier soir, il me manque et ce matin, pareil. Il me manquait beaucoup. J'ai finis de dîner avec Phil. Oh, voilà Harry. Il passe dans le salon sans me regarder et va dans la chambre directement. Je vais le voir. Il se change de vêtements. Ses vêtements sentent la cigarette et... non, il fumerait jamais de drogue.

Il met un jean slim noir très moulant, un débardeur noir presque transparent et prend une veste en cuir. Il se regarde dans le miroir de mon armoire.

- Qu'est-ce que tu fais ?

- Je sors avec des potes, répond-il en haussant les épaules.

- Je peux venir ?

- Pourquoi faire ?

- Pour être avec toi.

- Mais tu n'as pas envie d'être avec moi.

Il quitte la chambre et va dans la salle de bains, je le suis. Il sourit amèrement en voyant que j'ai eu un recul par rapport à sa pique envoyé directement à moi. Il prend son déo que j'adore asperger mes vêtements. Il s'essuie les dessous de bras avec des lingettes et pulvérise deux longs pschitt de déodorant pour s'en mettre sous les bras.

- Ok, j'ai déconné en te faisant être mal pour ce qui s'est passé pour Phil, mais c'est bon, j'ai compris, maintenant, on arrête d'être distant. Ça me plait pas.

- Mais je n'ai rien à me reprocher. Ce qui est arrivé à Phil est normal et les autres chats le vivent, aussi.

- Ok. Je m'excuse.

Je m'approche et je l'embrasse sur la bouche. Il ne bouge pas, il ne me touche pas. Je m'écarte. Je le regarde.

- Tu as bu ?

- J'ai le droit.

- Il est 20h. Ok, on est Samedi et on est en week-end tous les deux, mais...

- Je suis majeur. Je fais ce que je veux.

Il me dépasse et sort de la salle de bains avant de quitter mon appartement.

- On est vraiment entrain de perdre notre mec, dis je à mon reflet dans le miroir.

Je repars dans le salon pour prendre mon portable et aller dans ma chambre. Phil s'agite. Il court dans le salon et dans ma chambre, il miaule à la porte de la chambre et repart dans le salon pour faire la même chose. Je le suis. Il gratte la porte. Il donne des coups de tête dans la porte en miaulant.

- Quoi ?

Phil miaule plus fort. Ça me plait pas ce qu'il fait. J'ouvre la porte et Harry pleure assit contre ma porte de l'autre côté. Il tombe en arrière. Je m'assois à côté de lui et je pleure. Harry rampe à l'intérieur de l'appartement et je ferme la porte d'un geste.


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On est resté à pleurer Harry et moi pendant deux heures. On ne s'est pas touché et ça nous fait encore plus de mal. On a essayé de se toucher, juste la main, mais on avait peur, chacun de notre côté. Je sais pas pourquoi. J'ai mal au cœur. Lui aussi doit avoir mal. Je le sais. On s'est couché dans le lit sans se toucher. Mais Harry avait tellement marre et peur de la situation qu'il est allé dans son appartement dormir sur le canapé. Je sais qu'il n'est pas partie rejoindre ses potes de promotion, mais qu'il est dans un autre appartement. Il m'envoie un message dans la nuit qui dit qu'il reviendra demain chez moi, quand il ira mieux. Et il me souhaite de passer une bonne nuit. Je serre Phil dans mes bras et je pleure. Phil ronronne dans mes bras.

OSOù les histoires vivent. Découvrez maintenant