Chapitre 21

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Pdv San :

Après une journée de travail plus que fatigante, je rentrais tranquillement chez moi quand je vis deux personnes qui attendaient devant ma porte avec un air tout sauf aimable.

- Bonsoir, je peux vous aider ? Leur demandai-je gentiment.

- Je peux savoir qui vous êtes ? Nous venons voir Jung Wooyoung, s'il n'est pas là dites-le nous tout de suite que nous ne perdions pas notre temps inutilement.

- Je suis celui qui l'héberge le temps qu'il retrouve une situation stable, je suppose que vous êtes ses parents ?

- Pouah ! Nous n'avons plus d'enfant, n'employez pas ce terme avec nous. s'exclama la femme, l'air dégoûtée.

Super. Ça s'annonce bien. Mais ils restent quand même les parents de Wooyoung, je ne peux pas simplement leur dire de partir s'ils veulent lui dire quelque chose. Je leur proposais donc d'entrer, ce qu'ils firent sans même un geste de gratitude.

- San-San tu veux manger qu-

Wooyoung se figea à la vue de ses soi-disant parents. Il semblait terrifié, je ne comprenais pas pourquoi.

- Wooyoung, sache que jamais nous ne te pardonnerons pour ce que tu as fait à notre fille, la prunelle de nos yeux. Je vois que tu es bien à ton aise ici avec cet homme fort peu aimable qui te prête son logement. Tu ne mérites en aucun cas d'être heureux, je tenais simplement à te le rappeler. Tout le temps que tu as vécu avec nous n'était qu'un supplice et même si ça a coûté la mort d'un être très cher à nos yeux, nous sommes ravis que tu sois parti de nos vies, et nous sommes venus aujourd'hui te faire nos adieux. Déblatéra le père avec une intonation si froide que moi aussi je me sentis blessé.

Et vous allez me dire qu'il a vécu toute sa vie avec ces gens ? Je comprends pourquoi il était aussi serviable au départ.

- Chéri, tu es trop gentil avec lui. Lui reprocha la femme.

Je vous demande pardon ? Vous appelez ça gentil vous ?

- Wooyoung, approche. Fit l'homme de sa voix grave.

Wooyoung commença à trembler, il n'avait pas l'air serein du tout et j'hésitais à intervenir. Je me demande ce qu'il compte faire.
Wooyoung s'approcha finalement avec beaucoup de mal de son soi-disant père et ce dernier leva sa main sur lui et lui donna une gifle tellement puissante que je me précipitais vers Wooyoung pour lui demander si ça allait.

- Ça c'est pour ma fille, petit con. Tout est de ta faute, ne te présente plus jamais devant nous, c'est clair ?! T'aurais dû pourrir en prison...

- Oui, très clair... Répondit faiblement Wooyoung.

Après ça ils partirent simplement, comme s'ils avaient accompli leur mission. C'est tellement dégueulasse de faire ça à la personne qui les a aidés et servis depuis si longtemps.

Je courus chercher de quoi apaiser la douleur de la gifle sur la joue de Wooyoung et me dépêchais de lui mettre une crème alors qu'il s'était laissé tomber sur le sol. Une larme roula sur sa joue et je l'entendis renifler discrètement.
Rien que ça me brisa le coeur, je me mis à son niveau et le pris doucement dans mes bras.

- Ce n'est pas de ta faute, et personne ne mérite d'entendre ce qu'ils viennent de te dire. Tu es trop bien pour eux, essaie de les rayer de ta vie et pense à ton propre bonheur Wooyoungie, d'accord ?

Il pointa son regard dans mes yeux, les joues roses alors que je remettais une de ses mèches de cheveux derrière son oreille.

- Et si mon bonheur c'est d'être avec toi, tu resteras à mes côtés ?

Les Barreaux de ton Coeur | WoosanOù les histoires vivent. Découvrez maintenant