Chapitre 39 | Reste avec nous.

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Je demanda à mes parents d'appeler Uriah et Zeke avec mon portable pour leur demander de m'aider à emmener Tobias à l'hôpital

Ce dernier s'est effondré sur le sol. Mes joues sont remplies de larmes. En attendant Zeke et Uriah, mes parents s'accroupirent à mes côtés pour me serrer contre eux. J'alla ouvrir aux deux Pedrad quand ils frappèrent.

Zeke prit le pouls de Tobias et nous confirma qu'il respire encore mais qu'il est faible. Nous nous dépêchâmes de l'emmener à l'hôpital. Il fut rapidement prit en charge. Zeke et Uriah me prirent dans leurs bras.

- Ne t'en fais pas petite soeur. me dit Uriah. Ton mari est fort, il va survivre.

Je n'arrive pas à m'arrêter de pleurer.

- Je sais Uriah, je m'inquiète pour lui. C'est l'homme de ma vie et...

Je repartis dans un gros sanglot. Que dira Malia demain matin lorsqu'elle ne verra pas son père ?

- Tris, rentre chez toi. me dit Zeke. Tu as besoin de te reposer.
- Tu sais bien que je suis comme lui, je n'arriverais pas à dormir s'il n'est pas là.
- Rentre au moins pour tes parents, ils doivent être inquiets pour lui. On t'appelle dès qu'on a des nouvelles.

Ils me prirent dans leurs bras et je rentra chez moi. Lorsque j'entra, mes parents me sautèrent à moitié dessus.

- Alors ? Comment il va ? demanda ma mère.
- Je ne sais pas. Zeke et Uriah sont restés là-bas et m'appellent dès qu'ils ont des nouvelles.

Mon père et ma mère me prirent dans leurs bras. Tout à coup, mon téléphone sonna. Uriah.

- Uriah, tu as des nouvelles ?
- Oui, il a fait un malaise. Le fait qu'il est été frappé et entendu le nom de son père y a joué.
- Je peux venir le voir ?
- Non, les médecins ne nous l'ont pas autoriser. Ils disent qu'il doit se reposer et qu'on pourra aller le voir demain..
- Ok, merci Uriah.
- Essaye de dormir, ça te fera du bien.
- Je ne promets rien. Bonne nuit.
- Bonne nuit.

Je raccrocha.

- Alors ? demanda mon père.

Je leur expliqua ce que mon meilleur ami venait de me dire.

- Qu'est-ce que je vais bien pouvoir dire à Malia demain matin quand elle ne verra pas son père ? me demandais-je
- Dis-lui qu'il est à l'hôpital, me conseilla mon père. Mais ne lui dit pas pourquoi, elle est encore trop jeune.

Je le remercia et ils allèrent se coucher. La nuit passa lentement pour moi qui n'arriva pas à fermer l'oeil. Je suis tellement inquiète pour lui.

+++

Je me prépara difficilement, je suis fatiguée. Ma mère m'a fait remarquer que j'avais d'énormes cernes. J'essaye de camoufler tout ça, mais c'est difficile.

Nous nous rendîmes tous les trois à la cafétéria. Ma fille courra dans mes bras.

- Où papa ? demanda ma princesse âgée de seulement un an.
- Il est à l'hôpital car il s'est fait bobo.
- Papa bobo.
- Oui mon ange.

Nous nous assîmes aux côtés de nos amis. J'ai demandé ma journée à mon patron pour aller voir mon mari.

- Je t'ai dit d'essayer de dormir petite soeur.
- J'ai essayé.

Je n'ai pas faim. Malia me dit qu'elle veut voir son père. Tout le monde partit au travail pendant que Malia et moi partîmes voir Tobias. Nous arrivâmes dans sa chambre, il est en train de se réveiller.

- Tobias. chuchotais-je

Il se retourna et j'alla l'embrasser sur le front. Il prit mon visage et m'embrassa. Malia embrassa la joue de son père.

- Comment tu te sens ? demandais-je à mon homme.
- Un peu dans les vapes. À la vue des cernes sous tes yeux, tu n'as pas dormi de la nuit. me répondit-il
- Tu aurais été pareil.

Je suis assise sur une chaise et Malia dort contre moi. Je pose mon regard sur son visage détendu et endormi. Je caressa ses cheveux. Elle ressemble de plus en plus à son père. Elle a ses magnifiques yeux bleus

- Merci, mais les tiens sont au-delà de la perfection

Je fronça les sourcils.

- J'ai parlé à voix haute ? lui demandais-je
- Oui. Approche-toi, tu es trop loin.
- Malia dort contre moi.

Je sais qu'il a peur de parler de son père. Ça se lit dans ses yeux. Je me lève en essayant de ne pas réveiller ma fille et rapproche ma chaise de Tobias, il a raison, nous sommes trop éloignés. Il sourit.

Une infirmière entra et nous dit qu'il peux sortir, mais qu'il faut qu'il se repose et qu'il évite de faire trop d'efforts.

PDV de Tobias :

Pendant que Tris signe plusieurs papiers, je me change et regarde ma fille dormir sur le lit. Je me demande comment est-ce qu'elle a réagi quand sa mère et ses grands-parents sont arrivés dans la cafétéria.

Lorsque Tris revenu, je la supplia de porter Malia, mais elle ne voulut pas car les médecins disent que je dois éviter les efforts. Je soupira.

Malia se réveilla dans les bras de ma femme. Elle est la parfaite réplique de Tris au réveil, tellement craquante.

Nous allâmes un peu chez nous avant d'aller à la cafétéria.

Quand on s'assied, les frères Pedrad s'exclamèrent :

- Ne refais plus jamais ça ! Ta femme était inconsolable !
- Tu me rappelles tellement il y a trois ans, quand Tris s'était réveillée après trois mois de coma. dis-je

Nous continuâmes à parler comme d'habitude.

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Coucou ! J'ai réussi à tout récupérer ! Ma meilleure amie dort chez moi jusqu'à vendredi !

Je suis encore chez elle.

Bref, que pensez-vous du chapitre ? Je l'aime pas trop.

ImDivergentFF

FourTris | What is the " War " ?Où les histoires vivent. Découvrez maintenant