FourTris | What is the " War " ?

Chapitre 43 | Ce n'est plus d'actualité

PDV de Tobias :

- TRIS ! criais-je à la femme de ma vie.

C'est trop tard, elle est partie. Je commença à partir mais ma mère me retenit.

- Tobias, on n'a pas fini cette conversation. me dit-elle.
- Pour ce soir, si.

Je la laissa en plan et courra vers notre appartement en espérant qu'elle et Malia soient là.
J'entre.

- TRIS !

J'entendis la petite voix de ma fille dire :

- C'est papa.

Puis la voix de Tris :

- Laisse papa, dors.

Elle sortit de la chambre de Malia et ferma la porte. Son regard croisa le mien.

- Tris.
- Non, Tobias.

Elle partit en direction de notre chambre mais je la retenu par le bras.

- Tris.
- Pourquoi tu ne me l'as pas dit ?
- Pourquoi je le devais alors que ce n'est plus d'actualité ?
- Je ne sais pas, on s'est toujours tout dit toi et moi. Tu connais pratiquement toute ma vie.

Je dois avouer qu'elle a raison.

- Excuse-moi Tris, j'aurai dû t'en parler.

Elle m'embrassa et elle partit vers la chambre. Quelque chose lui trotte dans la tête. J'arriva derrière elle, entourant mes bras autour de sa taille et collant ma bouche à côté de son oreille.

- À quoi tu penses ? lui demandai-je.
- Si je n'aurais pas réussi l'initiation, tu m'auras suivie chez les sans-factions ?
- Oui, car quand je t'ai rencontré, si je partais chez les sans-factions c'était avec toi et non tout seul. Tu sais, j'avais dit à Zeke : " Quand elle a heurté le filet, je n'ai vu qu'une tâche grise. Je l'ai tirée pour l'aider à descendre et sa main était menue mais tiède, et puis elle s'est redressée, petite et mince et ordinaire et absolument sans rien de remarquable - mais elle avait sauté la première. La Pète-sec avait sauté la première.
Même moi, je n'avais pas sauté le premier.
Son regard était sérieux, insitant.
Magnifique " ( Page 430 d'Allegiant )

Elle ne dit rien, mais je vois des larmes couler sur sa joue, je me place face à elle, elle pleure.

- Tris, ne pleure pas.
- C'est tellement beau ce que tu viens de dire.
- Je te jure que je le pense encore aujourd'hui. Ton regard est toujours aussi magnifique.

Elle m'embrassa passionnément avant de me serrer contre elle. Je lui rendis son étreinte.

- Je t'aime. me chuchota-elle.
- Moi aussi mon coeur. lui dis-je.

Nous restâmes quelques minutes comme ceci avant d'aller nous coucher.

+++

PDV de Tris :

Je ne comprends toujours pas ma réaction d'hier.
Aujourd'hui, je dois aller voir Uriah qui est toujours autant stressé par sa demande en mariage.

- Salut grand frère. lui dis-je.
- Petite soeur.

Il embrassa ma joue.

- Je ne suis pas sûr d'être prêt. me dit-il.
- Prends ton temps Uriah. Si tu n'es pas prêt, ne sautes pas le pas.
- Je sais qu'elle veut se marier.
- Uriah, un mariage ne se fait que si les deux sont prêts. Quand Tobias m'a demandé en mariage, je n'aurais pas été prête, j'aurais refusé en lui expliquant. Il ne m'aurait pas demander s'il n'aurait pas été prêt. Il ne faut pas que tu regrettes d'avoir demandé trop tôt, car ton couple peut virer au cauchemar.
- Vous, en deux ans, vous étiez prêts ?
- Oui, on savait qu'on était tombé sur la bonne personne. Il me l'a fait savoir en me faisant entrer dans son paysage des peurs alors qu'on n'était pas encore ensemble.
- Tu es entrée dans son paysage des peurs ?!
- Oui, deux fois. Mais ne parlons pas de son paysage des peurs, on parle de ton couple.

Nous parlâmes pendant encore une heure.

+++

PDV de Tobias :

Je suis assis sur la canapé, Malia assise sur mes genoux face à moi.

- Où maman ? demanda-t-elle
- Maman est là ! dit la voix la plus belle que je n'ai jamais entendu.
- Maman ! s'exclama ma fille.

Je l'aida à descendre et elle courra vers Tris qui la pris dans ses bras. Je souris et les rejoint.

- Salut. dis-je
- Salut.

On s'embrassa.

- Qu'est-ce qu'Uriah t'a dit ? demandais-je.
- Uriah. dit Malia.

Je lui souris. Tris laissa Malia par terre.

- Il n'est pas sûr d'être prêt de demander Marlene en mariage.
- Il faut qu'il prenne son temps.
- C'est ce que je lui ai dis.

Je regarda l'heure sur l'horloge du salon, il est 12h30.

- On va manger à la cafétéria ? demandais-je à Tris. Il est 12h30.
- Ouais.
- Malia, tu viens.

Elle ne se fit pas prier pour venir dans mes bras. Nous allâmes jusqu'à la cafétéria. Nos amis sont déjà tous attablés. Nous les saluâmes.

Uriah est encore avec ses blagues stupides. Il a beau être stressé comme il n'y a pas, il fera toujours le pitre. Mais bon, on sait tous que c'est Uriah et qu'il ne changera jamais !

- Uriah, tu n'en as pas marre de raconter des blagues telles que les tiennes ? lui demandais-je.
- Tu oses me demander ça mon cher Quatre ?

Nous rîmes. Il me désespère, ce n'est pas possible,

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