Chapitre 6

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Le lendemain matin, je me réveille très tôt, l'esprit d'Ivan rôdait dans mon sommeil. Il n'a ma pas d'ailleurs quitté ce matin. Je vais prendre une douche en faisant attention pour ne pas réveiller Antoine. Hier soir Antoine ne m'a pas satisfait, je n'ai pas jouis, j'étais beaucoup trop excitée pour être négligée. Et je suis au stade où je ne suis pas raisonnable, je suis capable de baiser tout le monde. Je m'apprête donc à faire une chose que je fais jamais quand je travaille, voir un autre homme pendant que je suis avec un autre. Après ma douche, j'appelle Anna au balcon.

— Allô ?
— Anna c'est moi.
— Bah oui je sais, il y a des nichons qui se sont affichés sur mon écran. Alors comment se passe ton séjour avec le Français ?
— Bien j'ai baisé avec lui. Il est gentil mais pas mon type.
— Et je parie que tu vas dire : c'est Antonovitch mon type.

Je reste silencieuse. Ça ne sert à rien de mentir, Anna sait tous sans que je ne parle. Mais j'essaie de me défendre quand même, on ne sait jamais.

— Pas du tout je...
— Ne te fatigue pas Babygirl, je sais qu'il a été invité et je suis sûre et certaine que vous vous êtes croisés. Là tu m'appelle pour me demander si tu dois coucher avec lui malgré que tu sois avec un autre client. Tu veux coucher gratuit. Là ce n'est pas toi qui m'appelles mais ta chatte. Je sens ta chaleur jusqu'ici !
— Tu es vulgaire dans tes propos. Ma chatte va très bien.
— Oh pauvre chatte d' Erin ! Alors il est où ?
— Dans la chambre d'à côté, mon corps est attiré par lui. Je ne fais pas exprès.
— Vas-y et défoule toi. De toutes les façons même si je te disais non tu allais quand même y aller.

Je soupire. C'est vrai. On doit donc trouver un plan pour le séduire.

— Bref. Comme je te l'ai dit, il est mon voisin et il nous a vu baiser dans une voiture, regardé baiser au balcon. Il n'a pas du tout apprécié à en juger par son regard noir. Je fais comment pour le reconquérir ?!
— On se calme Erin. J'ai une idée...

*

Me voilà donc arrêter devant les gardes d'Ivan en peignoir blanc légèrement transparent et fort. Je ne les avais pas remarqué hier soir dans le couloir. Youri me regarde de la tête aux pieds. J'espère que l'idée d'Anna marchera.

— Je peux voir votre patron ?
— Pour quoi faire ?

Lance l'autre garde aussi musclé et armé que Youri avec un accent très prononcé. Je lève les yeux au ciel exaspérée.

— Appelle le et dis lui simplement que je suis là.

Il me regarde et sans rien dire, sort son téléphone.

— Monsieur, il y a une fille pour vous à la porte. Oui c'est l'escorte de l'autre soir. Bien.

Il coupe le téléphone et le range dans sa poche.

— Il vous autorise à entrer.

Je leur souris et avance pour entrer mais encore une fois ils bloquent le passage.

— Quoi encore ?

Je crie énervée. Ils sont silencieux et m'observent, pas très bavards. Youri me regarde encore une fois de la tête aux pieds puis soudain je comprends.

— Oh je vois, vous voulez me fouiller ? Pas de soucis mais je ne crois pas que vous trouverez des armes sur moi à moins que vous fouilliez en profondeur.

Je souris aguicheuse en retirant mon peignoir, je suis toute nue en dessous, je fais le tour sur moi-même. Les deux hommes écarquillent les yeux et s'observent, ils sont tellement rouges. Cette situation est amusante. Lorsqu'ils se reprennent, Youri m'ouvre la porte et je rentre dans la chambre d'Ivan. Les rideaux sont encore fermés, pas d'Ivan en vue. Mon regard est attiré vers la commode où est posé une importante somme d'argent. J'ouvre la bouche en touchant l'argent, le cœur battant la chamade. Mon corps est parcouru de sueur. Je n'ai jamais vu autant d'argent en espèce de toute ma vie.

— L'argent t'excite Babygirl ?

Un métal froid est posé sur ma tempe, j'ouvre les yeux, un peu effrayée. Ivan s'approche de mon corps, son bras s'enroule sur mon cou, j'ai ainsi la tête sur son épaule et lui son visage se trouve carrément dans mon cou. J'attrape son bras avec mes mains quand il serre encore plus fort. Par contre là, je commence à être terrorisée.

— Que fais-tu dans ma chambre de sitôt ?

Sa voix me donne des frissons intenses et incontrôlables. Je n'arrive pas à émettre un mot, mon esprit est concentré sur son membre qui est collé à moi. J'ai qu'une envie qu'on baise tout de suite !

— Tu sens tellement bon...

Son nez frotte ma joue et je gémis quand il mordille lobe de l'oreille. Il descend son arme, il la prend afin de caresser mon ventre. Mes fesses vont seules sur sa queue et je gémis surexcitée. Il sourit et s'écarte soudain de moi. Je deviens complètement folle ! je pose mes mains sur la table en soupirant de soulagement. Quand je me retourne, Ivan est assis dans un long canapé, il est en serviette et torse nu. Mon sexe me fait mal putain ! J'ai envie de le baiser, c'est urgent ! Ivan a un joint en main, il a encore les cheveux mouillés et son visage est magnifique. Je suis en train de jouer avec le feu, le pire, je sais qu'il me brulera tôt au tard mais je persiste à jouer avec. Je vais en face de lui, retire mon peignoir les yeux dans ses yeux. Il sourit malicieusement et tire encore sur son joint. Soudain, Ivan se lève, s'approche de moi, mon regard tombe sur son torse musclé couvert de tatouage. Il est dangereux pour toi Erin. Je fais taire cette voix qui essaie de me raisonner. Ivan est maintenant proche de moi. Mes mains passent sur son torse que je caresse jusqu'à retirer sa serviette, on continue de s'observer. J'ai des frissons, mon cœur bat si vite. J'attrape ses fesses musclées et me rapproche encore plus de lui, les tétons dressés sur son torse. Ivan approche son visage du mien et ses lèvres passent brièvement sur les miennes, je soulève les pieds pour qu'il m'embrasse mais il s'écarte. Son doigt trace la raie de mes fesses puis il continue vers ma colonne vertébrale.

— Tu crois vraiment que je vais te baiser après que tu aies baisé cet enfoiré ? Je ne te donnerai rien même pas un baiser. Tu m'entends ? Retourne dans ta chambre.

Me murmure Ivan à l'oreille. Je reste sous le coup, choquée comme si une roche venait de me tomber dessus. Je ne rêve pas là ? Ivan vient-il de me rejeter encore ? Il attache sa serviette et s'assoit sur son canapé en m'observant, il n'a pas l'air de plaisanter. Enervée, je porte mon peignoir et sors en vitesse de sa chambre. Connard !

THE REAL BITCH I Où les histoires vivent. Découvrez maintenant