THE REAL BITCH I

Chapitre 26

Ivan me descend et se dépêche d'aller ouvrir la porte les yeux dans les miens, mais qu'est ce qu'il fout ?!!! Je prends sa chemise et la porte sans mettre les boutons pas le temps. Riley entre en trombe dans mon appartement.

Il affronte Ivan du regard, puis il le dépasse et me regarde.

— Je vois que tu es occupée Erin.

Je baisse les yeux sur la chemise qui ne couvre absolument rien. Je gesticule mal à l'aise.

— Tu m'as donné rendez vous je te signale !

Oh oui c'est vrai putain ! C'est vrai qu'avec Riley on s'entendait comme des amis, mais je l'ai croisé une fois lorsque je faisais des courses et on s'est échangé nos numéros. On se voyait souvent et le courant passe bien. On devait aller dîner aujourd'hui. Ivan reste près de la porte le visage satisfait comme s'il savait que Riley allait venir. Attendez une minute ! Je le regarde plus attentivement et lui il fait pareil.

Le salaud ! Comment il a su ?

— Riley... je suis vraiment désolée...
— De quoi ? Tu m'avais dit que c'était terminé entre vous. Si ce n'était pas le cas j'aurai voulu au moins être informé au lieu d'être pris pour un con.

Je baisse de nouveau les yeux. Il soupire.

— Tu ne me dois rien Erin, je suis juste déçu.
— Es ce que tu peux maintenant nous laisser seuls ?

Ivan ouvre la porte en invitant Riley a sorti. Mais pourquoi il fait ça ?! Il n'a aucun droit chez moi.

— Ivan...

Riley soulève la main pour me demander de ne pas intervenir. En colère contre Ivan, je me dirige comme une folle vers lui, prête à le frapper.

— Chutt...

Il me prend dans ses bras.

— On se calme mademoiselle, notre soirée ne fait que commencer.

Et il m'embrasse.

*

Je me douche rapidement et sors rejoindre Ivan qui est assis en serviette, les cheveux mouillés. Il m'a fait jouir un nombre incalculable de fois toute la nuit et même ce matin. Il manipule son téléphone.

— J'ai prévu un voyage rien que toi et moi quelque part. Je veux que tu sois prête d'ici une heure.

Je retire ma serviette de mon corps et l'emballe sur mes cheveux.

—Tu crois vraiment que je n'ai rien à faire de ma vie et que je vais te suivre ?!

Il continue de manipuler son téléphone sans me regarder ce qui m'agace. Je lui arrache le téléphone des mains.

— Je te parle ! Tu viens chez moi sans me prévenir ensuite tu me...me... enfin tu as compris ce que je veux dire ! Tu chasses mon invité, tu dors chez moi et là tu exiges que je te suive je ne sais où ? Tu as perdu la tête ? Je ne suis pas un jouet à ta disposition.

Après mes cris Ivan se lève et se rapproche de moi ce qui me fait reculer. Il colle son corps au mien.

— Je t'aime. Es ce que tu m'entends Erin ? Je t'aime. Je n'arrives pas à t'oublier c'est dur. Je t'aime de toute mon âme. J'aime chaque partie de ton corps, de ta personnalité. Tu me rends fous.

Mon cœur bat si vite. Ivan m'aime, je le savais mais l'entendre me le dire fait monter mon adrénaline. Il m'embrasse plus doucement que les autres fois. Nos lèvres se séparent par manque de souffle. Ivan embrasse mon front et il me prend dans ses bras.

— Tu n'es pas un jouet. Tu es ma femme, la femme que mon cœur a choisi. Je te demande pardon pour toutes les fois où j'ai pas su te montrer à quel point je t'aime. Quand tu n'étais plus là, quand j'ai appris que tu étais morte, mon cœur est mort avec toi ce jour là bébé. J'ai regretté amèrement, toutes ses fois où je n'ai pas pu te montrer mon amour. Je n'ai pas su te défendre quand mon père se foutait de toi, il t'a manipulé et là encore je n'étais pas là...

Une larme lui écharpe et son regard me fait craquer, je pleure avec lui.

-    J'ai encore ta putain de lettre d'adieu Erin je la lis chaque jour. Dis moi ses mots s'il te plaît dis moi que tu m'aimes Erin... parce que moi je suis fou de toi.

Son regard est suppliant je détourne le mien en tremblant si j'avais su que ce matin allait virer à cette allure...

- Je t'aime Ivan.

Il sourit puis il me prend dans ses bras en me serrant très fort. Nous pleurons ensemble.

Pour rien au monde je changerai cette journée.