Mia Regina

Chapitre 17 : Ombre du désir

Tw : Certaines scènes à caractère sexuel ou violentes peuvent heurter la sensibilité de certains. Je demande donc à ceux qui sont sensibles à différents type de violence de prendre en considération.
(Scarification, Torture, meurtre, violence, viol)

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Mia Regina

— Je sais que tu es amnésique, que tu ne te souviens de rien et que les garçons ne t'aident pas. Les jours passent et il est temps que tu te souviennes de moi, car mon cœur n'accepte pas et reste fermé à double tour, s'excita Noor en face de moi.

Noor s'est présentée à moi peu après la confrontation avec Arès, tout comme sa petite sœur d'ailleurs. Elle est si adorable et me suit partout où je vais.

Lev m'a expliqué qu'avant que je ne perde la mémoire, je m'entraînais au tir, à manier les armes blanches et aux combats à mains nues, mais cela ne m'a pas aidée...

Noor s'est battue bec et ongles pendant environ deux semaines pour m'aider à retrouver la mémoire, mais sans grande avancée de ma part. Nous nous sommes beaucoup rapprochées pendant ce temps.

Je la considère presque comme ma meilleure amie ; elle est gentille, drôle et douce. Elle est vraiment agréable à côtoyer avec tant de conversation.

— Oui, je veux que tu te souviennes de moi aussi... résonna la petite voix d'Anita, qui a fêté ses 7 ans il y a trois jours.

Je souris tendrement à ce petit ange assis entre mes jambes sur mon lit. Je n'ai pas cherché à en savoir plus sur qui me mentait et qui me disait la vérité.

Depuis ma confrontation avec Arès, nous ne nous sommes plus adressés la parole, et je n'ai plus ressenti d'attirance pour lui. J'évitais de le croiser à tout prix.

Je ne peux pas ressentir cette attirance, je ne peux pas me le permettre. Nous faisons partie de deux mondes différents. Et comme il l'a si bien dit : "Ce n'est ni de l'amour ni de l'attirance."

J'ai beau retourner ses mots dans tous les sens, je n'arrive pas à comprendre. Avait-il ressenti la même chose que moi ?

— Cinaphée, tu ne te souviens vraiment de rien ? Pas même des moments que nous avons passés ensemble ? demanda Noor, sa voix emplie de tristesse.

Je prends une profonde inspiration, essayant de rassembler mes pensées. Des fragments de souvenirs commencent à émerger : des éclats de rire, des confidences chuchotées, des entraînements intenses. Mais tout est encore flou, comme un rêve à moitié oublié.

— J'essaie, Noor. J'essaie vraiment. Il y a des moments où des images me reviennent, des sensations, mais c'est encore si confus... prononçais-je, la voix tremblante.

— Tu ne te souviens pas de nos confessions lors de nos soirées pyjama ? Avec ton pyjama le Grinch, tout vert là, rigola-t-elle gaiement.

Je la suis dans son fou rire. J'avoue que mon pyjama le Grinch n'est pas celui qui me met le plus en valeur.

Soudain, un souvenir me revient en tête :

« Maintenant, le seul problème que j'ai c'est d'aller dire bonjour aux individus dans mon salon et de m'habiller pour ce soir, car eux sont bien apprêtés et que moi, moi, je suis en pyjama le Grinch, car je viens de me réveiller.

J'ouvre la porte de ma chambre et me dirige vers les garçons.

— Bonjour, dis-je en souriant.