Chapitre 9 : Super héros

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Tw : Certaines scènes à caractère sexuel ou violentes peuvent heurter la sensibilité de certains. Je demande donc à ceux qui sont sensibles à différents type de violence de prendre en considération.
(Scarification, Torture, meurtre, violence, viol)

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Mia Regina













Oui, bien sûr que je peux la garder, dis-je.

N'oublie pas qu'elle doit prendre ses cachets ! cria Arès, avant de sortir en trombe de la maison sans me laisser le temps de lui répondre.

Pourquoi je continue d'appeler ça une maison ? C'est une putain de villa qui me sert de prison... Une prison dorée. Un bruit de moteur assourdissant me sortit de mes pensées.

Par la baie vitrée du salon qui donne sur l'allée du portail, je pus voir Arès partir en trombe sur une moto noire.

Et bien me voilà seule. Dans cette grande villa... dis-je pour moi-même.

Je n'ai même pas eu le temps de lui dire que je comptais lui faire un goûter à sa petite sœur qu'il avait déjà pris la porte. Je vais juste aller la réveiller, lui préparer un goûter ou un déjeuner, appelez ça comme vous voulez. Avec les cachets de sa sœur dans la main, je monte les escaliers et me dirige vers la chambre, la réveillant délicatement.

Petit ange... murmurais-je en caressant ses cheveux.

Anita remua, papillonna des paupières. Lorsqu'elle me regarda de ses beaux yeux gris clair, elle me fit son plus beau sourire. Je l'accompagne jusqu'aux toilettes de ma chambre, car elle avait une envie pressante qui lui faisait mal à la vessie. Aucune envie qu'elle fasse pipi dans mon lit.

J'ai fait un drôle de rêve, me dit-elle. Il y avait un pissenlit qui parlait et un éléphant bleu, raconta-t-elle en me faisant rire.

Cette petite a une imagination débordante, c'est adorable. Elle continua à me raconter son rêve qui n'avait ni queue ni tête pendant qu'elle faisait pipi.

Une fois finie, elle se précipita dans les escaliers. Je lui demandai de ralentir et de faire attention à ne pas courir dans les escaliers. Je ne voulais pas qu'elle se blesse en les dégringolant.

Des hurlements stridents provenant de la cuisine me firent me précipiter pour la rejoindre. J'eus peur qu'elle se soit blessée... Mais c'était bien pire que ce que je croyais.

Un homme la tenait par un bras en roulant sa petite taille. Anita criait, pleurait et se débattait de toute sa petite force pour que cet homme la lâche.

Lâche-la ! hurlais-je à plein poumons, stoïque sur le palier de la cuisine.

L'homme sourit d'un sourire terrifiant et répugnant. Une cicatrice trônait sur son visage, le rendant encore plus effrayant. Il avait un œil noir et un œil blanc qui me fixait alors que je l'intimai de lâcher la petite !

Et sinon, quoi ma jolie ? dit-il d'une voix cassée. Bande d'abrutis, attrapez-la également et foutez-la dans la camionnette, hurla-t-il à je ne sais qui.

Dans un geste désespéré, je mis les cachets d'Anita dans ma poche, sentant mon téléphone dans la poche arrière.

Des hommes m'attrapèrent, je me débattis du mieux que je pus, ne voulant pas me laisser faire par ces hommes inconnus au bataillon.

Cependant, un homme masqué retint mon attention, j'avais une vague impression de l'avoir déjà vu. Ses yeux verts me disaient quelque chose.

On y va, cria l'homme à la cicatrice.

Mia ReginaOù les histoires vivent. Découvrez maintenant