Chapitre 29 : Âme brisé.

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Tw : Certaines scènes à caractère sexuel ou violentes peuvent heurter la sensibilité de certains. Je demande donc à ceux qui sont sensibles à différents type de violence de prendre en considération.
(Scarification, Torture, meurtre, violence, viol)

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Mia Regina





















Arès Kyle Vitale.

La pièce était froide, presque glaciale, et l'obscurité semblait absorber toute lumière. Je me trouvais enchaîné au mur, mes bras tendus au-dessus de ma tête, les chaînes me coupant la circulation sanguine.

Le sol était dur et froid, et je pouvais sentir la rugosité des murs contre ma peau. Chaque respiration était un effort, la tension des chaînes et la douleur persistante me rappelant sans cesse où je me trouvais.

Je n'avais pas entendu de bruit pendant un moment, mais l'angoisse et l'anxiété étaient devenues mes compagnons constants.

Chaque son, chaque mouvement dans le couloir semblait augmenter le poids de la terreur qui me comprimait la poitrine.

Je savais que quelqu'un viendrait. Il le fallait. Cette attente était une épreuve en elle-même, un supplice plus cruel que la torture physique.

La porte s'ouvrit avec un grincement sinistre, et je levai la tête avec difficulté pour voir la silhouette familière de l'inconnu.

Ses yeux verts brillaient d'une lueur malveillante, et son visage était marqué par une froideur glaciale. Il se dirigea vers moi avec une lenteur délibérée, ses pas résonnant comme des coups de tonnerre dans le silence oppressant de la pièce.

— Alors, Arès, comment te sens-tu ? demanda-t-il d'une voix cinglante, l'ironie palpable dans chaque mot. Nous t'avons séparer de ta petite protéger... Ouuh.. Que va donc en penser Eden lorsqu'il saura que sa sœur a vécu l'enfer de ta faute ? Hein ?

Sa voix était un poison, chaque syllabe me frappant comme une lame aiguisée. Je voulais lui cracher mon mépris, lui montrer que je n'étais pas brisé, mais les chaînes me limitaient dans mes mouvements, et ma colère ne pouvait que se transformer en frustration.

J'avais du mal à supporter cette humiliation, cette impuissance face à la cruauté d'un homme qui semblait prendre un plaisir sadique à jouer avec nous.

Je serrai les dents, me forçant à rester calme malgré la colère brûlante qui montait en moi. La séparation de Cinaphée, le fait qu'elle ait été laissée derrière, était une douleur insupportable. Le voir se tenir là, le sourire narquois aux lèvres, était comme une gifle dans la face de tout ce que j'avais essayé de protéger.

— Tu penses que ce que tu fais est juste ? crachai-je, ma voix rauque et pleine de ressentiment. Tu penses que ça nous brisera, que ça nous fera céder ?

Il ne répondit pas immédiatement, se contentant de s'approcher davantage, ses yeux scrutant chaque recoin de mon visage avec une curiosité malsaine.

— Oh, Arès, tu es si naïf, répliqua-t-il finalement. La douleur est un excellent moyen de révéler la vraie nature des gens. Crois-moi, je ne fais que commencer.

Son sourire s'élargit, et je sentis une vague de rage envahir chaque fibre de mon être. Il ne savait pas à quel point il se trompait s'il pensait que la douleur pouvait nous briser. J'avais juré de protéger ceux que j'aimais, et rien, pas même cet homme impitoyable, ne pourrait me faire changer d'avis.

Mia ReginaOù les histoires vivent. Découvrez maintenant