Tw : Certaines scènes à caractère sexuel ou violentes peuvent heurter la sensibilité de certains. Je demande donc à ceux qui sont sensibles à différents type de violence de prendre en considération.
(Scarification, Torture, meurtre, violence, viol)¥
Mia Regina
Des coups de feu éclatèrent, déchirant le silence lourd de la villa. Le bruit fut si soudain, si violent, qu'il me fit sursauter, le sang se glaçant dans mes veines. Les cris suivirent presque immédiatement, des hurlements de douleur, de terreur, et je savais que ce qui se passait de l'autre côté de ces murs n'était rien de moins qu'un carnage.
Noor et Lev se figèrent, leurs visages blêmes, et je vis dans leurs yeux le même mélange de peur et de confusion qui me paralysait. L'adrénaline se déversa en moi comme un torrent brûlant, me forçant à bouger, à réagir.
— Arès ! Ivan ! criai-je, ma voix résonnant dans la pièce vide.
Je courus vers la porte par laquelle nous étions entrés, mais elle était fermée. Je tirai sur la poignée avec désespoir, la secouant violemment, mais elle ne bougea pas. Un sentiment de panique monta en moi, étouffant, écrasant. Je frappai contre la porte, encore et encore, mes poings résonnant contre le bois massif, comme si la force de mon désespoir pouvait la faire céder.
— Ouvrez ! hurlais-je, sentant mes larmes monter malgré moi.
La peur, pure et brutale, s'enroula autour de mon cœur comme un serpent. Je ne pouvais pas les laisser seuls là-bas, au milieu de cette violence, de ce chaos. Je pensais à Arès, à ses yeux d'acier, à sa force, à tout ce qu'il représentait pour moi. L'idée qu'il puisse être blessé, qu'il puisse souffrir, était insupportable. J'aurais tout donné pour pouvoir le rejoindre, pour être à ses côtés.
"Respire, inspire... Мой сладкий." souffla la voix rauque de Arès dans l'oreillette, entendre sa voix m'apaise pendant un instant.
"On est pas à l'intérieur princesse... Vous êtes où ?" Résonna la voix de mon meilleur ami me rassurant davantage.
"Je le savais que sa finirais mal !" Râla Elio.
Les coups de feu continuaient, plus proches maintenant, et chaque détonation résonnait en moi comme un coup de poignard. Je me sentais piégée, comme un animal en cage, incapable de protéger ceux que j'aimais.
Les larmes que j'avais réussi à retenir jusque-là commencèrent à couler, chaudes et brûlantes sur mes joues.
"Arès..." murmurai-je, presque inaudible, une prière désespérée, un cri silencieux dans le chaos.
Je devais le voir, je devais m'assurer qu'il allait bien. Mais la porte restait désespérément fermée, et chaque seconde qui passait me semblait une éternité. La tristesse, la colère, la peur se mélangeaient en un tourbillon dévastateur dans mon esprit.
Je posai ma main contre la porte, espérant, priant qu'elle s'ouvre enfin, que ce cauchemar prenne fin. Mais elle resta immobile, froide sous mes doigts tremblants. Mon souffle était court, haché, et je pouvais sentir la panique s'immiscer dans chaque fibre de mon être.
En me retournant, mes yeux balayèrent la pièce, capturant chaque visage, chaque émotion. Noor, habituellement si forte, avait le visage pâle et les lèvres tremblantes.
Ses yeux, habituellement pétillants de malice, étaient maintenant écarquillés, remplis d'une peur qu'elle n'arrivait plus à dissimuler.
Lev, à ses côtés, semblait paralysé, son regard fixant un point invisible sur le sol, ses mains serrées en poings si forts que ses jointures en étaient blanches.
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Mia Regina
Romance« Tout ira bien. » C'était ce que Cinaphée Tarantino s'était promis en quittant sa vie d'avant, en abandonnant tout ce qu'elle connaissait pour échapper aux démons de son passé. Mais bientôt, elle comprendrait que fuir n'était pas suffisant. Que mêm...