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5 avril 2023
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Encore à moitié endormie, je ressens un léger frisson de froid et décide de me tourner pour retrouver l'étreinte brûlante de l'australien. Seulement lorsque je me retourne, je ne sens que des draps froids de l'absence du pilote. Réalisation qui a pour effet de me réveiller instantanément et d'activer en moi la panique.

J'ai rêvé ?
Il est parti ?
Il m'a menti ?
Pourquoi m'a-t-il embrassé si c'est pour partir comme ça ?

Mon cœur bat la chamade alors que je me redresse dans le lit, mes pensées tourbillonnent dans ma tête. Au loin, j'entends une voix. Je me lève, mes pieds nus frôlant le parquet froid de la chambre, et je m'avance vers la source du bruit. La voix devient plus claire à mesure que je m'approche de la porte entrouverte de la chambre.

Je me faufile discrètement jusqu'au seuil de la porte, retenant mon souffle. La voix de Liam résonne dans le couloir, basse et rassurante. Il est au téléphone. Je me détends un peu en reconnaissant son ton familier, mais la curiosité me pousse à écouter plus attentivement ce sur quoi il parle.

— Oui, Salomé, elle est ici, tout va bien, déclare Liam. Non, ne t'inquiète pas, je veille sur elle.

Je m'appuie contre le cadre de la porte, mes nerfs se calmant légèrement. Salomé s'inquiétait pour moi.

Merde. Je l'ai complètement laissée en plan hier.

Liam termine son appel et se retourne, me découvrant appuyée contre la porte. Un sourire apparaît sur son visage, et il range son téléphone avant de s'approcher de moi.

— Désolé de t'avoir réveillée, susurre-t-il, glissant une main douce sur ma joue. Salomé s'inquiétait de ne pas te voir hier soir.

Je sens la chaleur de sa main contre ma peau et je me détends entièrement, les derniers vestiges de ma panique s'évaporant. Je m'approche de lui, mes bras entourant sa taille et ma tête reposant sur son torse.

— C'est moi qui suis désolée, chuchoté-je, la voix encore légèrement tremblante. J'ai eu peur que tu sois parti.

Liam secoue doucement la tête et pose son front contre le mien.

— Je ne partirai jamais comme ça, Ariane, prononce-t-il avec une intensité qui réchauffe mon cœur. Je suis là, et je ne vais nulle part.

Il marque une courte pause avant de badiner :

— Et puis, où veux-tu que je parte ? On est chez moi.

Je laisse échapper un soupir de soulagement, me blottissant contre lui. Il me serre contre lui, sa chaleur et son assurance m'enveloppant comme une couverture.

— Viens, dit-il tendrement. Il fait trop frais ici.

Il me guide de nouveau vers le lit, où nous nous allongeons ensemble, ses bras m'enveloppant une fois de plus. Je sens son souffle chaud contre ma peau et une sensation de paix m'envahit. Il s'occupe de nous recouvrir d'un plaid une fois de plus.

— Tu es vraiment resté, articulé-je dans un murmure, plus pour moi-même que pour lui.

— Bien sûr que je suis resté, affirma-t-il, de sa voix douce et suave. Je ne pourrais jamais te laisser, sweetheart.

Nos lèvres se rencontrent à nouveau, pour mon plus grand bonheur, et mon cœur se met de nouveau à battre la chamade dans ma poitrine. Et alors que ses lèvres s'étirent en un sourire contre les miennes, ses mains se perdent sous mon T-shirt. Il rompt le baiser, à contrecœur, mais ne s'éloigne pas tout de même de mes lèvres, car je peux encore le sentir effleurer les miennes avec douceur.

Two Hearts for One BreatheOù les histoires vivent. Découvrez maintenant