KAILEA MOORE
* * *
Londres, UK
17H20
Septembre
- Uno !
- Mais purée les filles vous ne voyez pas qu'elle gagne là ? Dites contre-uno ! Je m'exclame.
- Elle est trop rapide aussi !
- Pfff !
Voilà bientôt une heure que nous jouons à Uno, et le résultat était le même. Emy ne cessait de gagner et cela commençait fortement à nous agacer.
Il s'agissait de la cinquième fois.
- J'en ai marre, je ne veux plus jouer ! Dis mon amie en se levant du lit pour rejoindre le fauteuil en face.
- Tu es une grosse mauvaise perdante Astrid, tu me déçois.
- Chut ! À Monopoly je vous dégage toutes. Nous rigolons, car nous savons parfaitement qu'elle a tord.
- C'est quand qu'arrive les pizzas ? Noah n'étaient pas censé nous les livrer ?
- Il est coincé dans les embouteillages. Neila se jette sur son lit en ralant. Emy dépose sa dernière carte et quitte la partie. Dis Astrid, tu parles à qui depuis tout à l'heure ? Tu ne fais que sourire. Tout poursuivant sa partie, elle lui lance un regard suspicieux.
- Du calme, c'est juste Felix.
- Oh ! Interessant tous ça ! Je vous trouve drôlement proche ses derniers temps.
- On a toujours été proche.
- Ouais, on va faire comme si on n'était conne.
Je dépose ma dernière carte et quitte le jeu. Nous étions un samedi après midi, Neila nous avait invité passer la journée chez elle.
Nous profitons du fait qu'il n'y avait pas beaucoup de travaux pour nous détendre avant que les vrais choses commencent.
- Ah mais tiens, je crois pas t'avoir posé la question, mais est-ce que tu es en couple Kailea? Demande Daisy en prenant une poignée de bonbon dans sa main.
Sa question me glace sur place.
Des souvenirs d'Eren affluent dans mon cerveau. J'avais été tellement occupé que je n'avais pas eu le temps de penser à lui.
Je sens le regard d'Astrid sur moi, je lui souris, la faisant comprendre que j'étais ok.
- Non, je ne le suis pas.
- Et tu l'as déjà été ?
- C'est un interrogatoire que tu nous fais Daisy ? Astrid s'interpose en lançant un regard lourd à la rousse.
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𝘼𝙗𝙤𝙫𝙚 𝙬𝙝𝙖𝙩 𝙤𝙩𝙝𝙚𝙧 𝙨𝙚𝙚
Romance𝐀𝐢𝐦𝐞𝐫 𝐜'𝐞𝐬𝐭 𝐬𝐨𝐮𝐟𝐟𝐫𝐢𝐫. 𝐏𝐨𝐮𝐫 𝐞́𝐯𝐢𝐭𝐞𝐫 𝐝𝐞 𝐬𝐨𝐮𝐟𝐟𝐫𝐢𝐫, 𝐢𝐥 𝐟𝐚𝐮𝐭 𝐞́𝐯𝐢𝐭𝐞𝐫 𝐝'𝐚𝐢𝐦𝐞𝐫. 𝐌𝐚𝐢𝐬 𝐚𝐥𝐨𝐫𝐬 𝐨𝐧 𝐬𝐨𝐮𝐟𝐟𝐫𝐞 𝐝𝐞 𝐧𝐞 𝐩𝐚𝐬 𝐚𝐢𝐦𝐞𝐫. 𝐏𝐚𝐫 𝐜𝐨𝐧𝐬𝐞́𝐪𝐮𝐞𝐧𝐭, 𝐚𝐢𝐦𝐞𝐫 𝐜'𝐞𝐬𝐭 �...