𝐀𝐢𝐦𝐞𝐫 𝐜'𝐞𝐬𝐭 𝐬𝐨𝐮𝐟𝐟𝐫𝐢𝐫. 𝐏𝐨𝐮𝐫 𝐞́𝐯𝐢𝐭𝐞𝐫
𝐝𝐞 𝐬𝐨𝐮𝐟𝐟𝐫𝐢𝐫, 𝐢𝐥 𝐟𝐚𝐮𝐭 𝐞́𝐯𝐢𝐭𝐞𝐫 𝐝'𝐚𝐢𝐦𝐞𝐫.
- Pourquoi tu fumes Felix ?
- Parce que je suis un lâche Kailea. J'incline inconsciemment la tête en réfléchissant à ses...
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KAILEA MOORE
* * *
Chamomix Mont Blanc, France
11H25
Décembre
Je suis tellement nulle au ski.
Du haut de la piste, j'observe Astrid et Philipe glissés le long de la pente alors que je suis coincée avec maman et Logan. Les Vacilla sont partis boire un café à la station, ils nous rejoindront plus tard.
Ce n'était qu'une petite piste bleue, pour « l'échauffement » comme disait bien ma copine, mais cela faisait tellement longtemps que je n'avais pas mis les pieds sur une descente de ski que j'avais perdu le peu de base que j'avais.
La dernière fois remontait à mes huit ans, je crois ?
- Kailea, tu comptes descendre un jour ? Je lève mes yeux au ciel à sa remarque.
- Oh mais je t'en pris, Logan. Passe avant moi !
- Quoi ? Moi ? Non ! Il secoue la tête exagérément. Les dames d'abord voyons.
- Ah toujours aussi galant, quand ça t'arrange, hein Logan ? Petit lâche va !
Ma mère nous observe d'un air dépassé avant de nous quitter pour glisser le long de la petite pente. Je prends mon courage à deux mains et me lance à mon tour. Je me sens tellement chargée avec tout mon équipement. Le vent frais me frappe en plein milieu du visage, et je comprends maintenant l'importance de porter des lunettes de protection. Mes yeux n'auraient pas résisté à ces petites rafales de neige, et se seront sûrement mis à pleurer. Du coin de l'oeil, je perçois que Logan nous a rejoint, sûrement pour ne pas blesser son petit égo d'homme.
J'ai beau le titiller, je l'apprécie énormément.
À force, je le vois un peu comme un grand frère chiant.
Nous n'étions pas très proche lorsque nous étions jeunes, tous simplement parce qu'il ne s'entendait pas avec Astrid, et donc par défaut il ne s'intéressait pas à moi. C'est lorsque je vivais à Manchester que nous devenus proches. Je passais mes vacances de Noël chez Astrid, puisque maman était toujours occupée. C'était bien avant qu'elle rencontre Phillipe. J'en avais marre de toujours être seule, et comme à leurs habitudes, les Vacilla m'ont toujours bien accueilli. Ils étaient ma deuxième famille.
J'arrive en bas de la piste, un peu essoufflée et le nez rougis par le vent frais. La descente était sympa, mais je ne pense pas aller au delà d'une piste bleue. Je n'arrive même pas à utiliser mes bâtons de ski correctement.