KASSIAN EZRA MORRETI
* * *
Londres, UK
16H12
Septembre
- T'en a pris du temps connard, je lève les yeux au ciel face à la remarque inutile de Felix, qui est assis sur un banc, les yeux rivés sur son portable.
Il a dû me reconnaître grâce à mes chaussures.
- J'ai croisé Astrid sur la route, je dis simplement alors qu'il lève la tête, tout de suite plus intéressé. Tu vas pas me croire, elle est vraiment devenue blonde. Il sourit en secouant la tête de droite à gauche.
- Cette fille n'est pas croyable... Tu l'as croisé où ? Je l'ai cherché toute la journée.
- Elle se trouvait devant ma classe d'économie. Il lève un sourcil, le visage bouillonnant de questions.
- Je croyais qu'elle était du style scientifique ?
- Elle était là pour venir prendre sa pote de ce que j'ai compris. Il acquiesce simplement avant de finalement se lever.
J'avais connu Astrid à la fin de ma seconde lorsque nous avions du travailler ensemble pour un événement scolaire.
Étrangement, sa présence ne m'était pas désagréable.
Je pense que j'avais accroché quand j'ai su qu'elle venait d'Argentine, et donc du même continent que moi.
C'était une fille belle et drôle, fallait se le dire, et pas si bête qu'elle essayait de nous faire croire. On est vite devenu pote elle et moi.
Je regrette le fait qu'on s'était éloigné à cause d'elle mais je suis content de constater que notre amitié n'avait pas bouger.
À l'heure d'aujourd'hui, c'était ma seule pote, et aussi une des seules filles qui ne m'insupportait pas avec Emy et Aude.
- C'est quand que tu comptes lui dire que tu la kiffes ? Sérieusement, ça devient long, en plus tu me donnes envie de vomir avec ta tête d'imbécile amoureux quand tu la vois.
- Mais tu racontes que de la merde toi, j'ai pas une tête d'imbécile amoureux !
- Si tu te voyais.
Il me bouscule légèrement alors que je rigole.
Depuis quelques mois, j'avais deviné que Felix ressentait quelque chose pour la blonde.
VOUS LISEZ
𝘼𝙗𝙤𝙫𝙚 𝙬𝙝𝙖𝙩 𝙤𝙩𝙝𝙚𝙧 𝙨𝙚𝙚
Romance𝐀𝐢𝐦𝐞𝐫 𝐜'𝐞𝐬𝐭 𝐬𝐨𝐮𝐟𝐟𝐫𝐢𝐫. 𝐏𝐨𝐮𝐫 𝐞́𝐯𝐢𝐭𝐞𝐫 𝐝𝐞 𝐬𝐨𝐮𝐟𝐟𝐫𝐢𝐫, 𝐢𝐥 𝐟𝐚𝐮𝐭 𝐞́𝐯𝐢𝐭𝐞𝐫 𝐝'𝐚𝐢𝐦𝐞𝐫. 𝐌𝐚𝐢𝐬 𝐚𝐥𝐨𝐫𝐬 𝐨𝐧 𝐬𝐨𝐮𝐟𝐟𝐫𝐞 𝐝𝐞 𝐧𝐞 𝐩𝐚𝐬 𝐚𝐢𝐦𝐞𝐫. 𝐏𝐚𝐫 𝐜𝐨𝐧𝐬𝐞́𝐪𝐮𝐞𝐧𝐭, 𝐚𝐢𝐦𝐞𝐫 𝐜'𝐞𝐬𝐭 �...