KASSIAN EZRA MORRETI
* * *
London, UK
20H56
Décembre
Les premiers flocons ont enfin fini par tomber.
Avec le réchauffement climatique, je n'y croyais plus.
Je marche dans le froid des rues de Londres, le nez rougis par la température négative.
Ces dernières semaines ont été horribles. Un combat intérieur féroce s'était déroulé entre le Kassian d'il y'a un an et celui actuel.
L'un était effrayé et traumatisé malgré lui, il avait peur de souffrir, peur qu'on le manipule à nouveau, peur d'aimer.
L'autre, justement, voulait redonner une chance à l'amour. Il ne voulait pas s'arrêter sur une seule mauvaise expérience.
Kailea n'était pas Rosie.
Kailea était douce, Kailea était à l'écoute, Kailea n'était pas égoïste, Kailea était l'une des personnes qui pouvaient le mieux me comprendre puisqu'elle avait vécu la même chose.
On avait trahi sa confiance et son amour aussi...
Mais surtout Kailea me manquait.
Tout mon être demandait d'être près d'elle. Et cela me vient comme une évidence.
Je suis entrain de tomber amoureux d'elle.
J'adorais tous de sa personne. J'aimais son grin de beauté sur sa pommette droite, j'aimais aussi la manière dont elle penchait légèrement la tête lorsqu'elle était confuse, j'adorais son rire et son sourire, j'aimais sa passion démesurée pour les escarpins hors de prix, j'aimais ses longues nattes, autant que ses tissages lisses ou son énorme afro qu'elle attachait en un chignon bas, j'aimais tout à propos d'elle.
C'était hors de question de vivre dans la peur uniquement à cause d'une idiote qui n'a pas pu réaliser combien je l'aimais.
Kailea, elle, méritait tous mon amour. Elle ne m'avait jamais déçu ou blessé d'une quelconque façon.
Alors que j'avais fais tous le contraire.
J'avais réussi à échanger quelques mots avec Astrid - grâce à Felix -, je lui ai expliqué que je comptais prendre mes couilles à deux mains et tous lui expliquer.
Ma peur de l'engagement, mes sentiments pour elle, tous.
Puis j'ai appris qu'elles partaient ensemble en France à la montage demain, matin. C'est pour ça que je me retrouve comme un con à courir jusqu'à chez elle. Il était hors de question qu'elle s'en va sans qu'on discute.
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𝘼𝙗𝙤𝙫𝙚 𝙬𝙝𝙖𝙩 𝙤𝙩𝙝𝙚𝙧 𝙨𝙚𝙚
Romance𝐀𝐢𝐦𝐞𝐫 𝐜'𝐞𝐬𝐭 𝐬𝐨𝐮𝐟𝐟𝐫𝐢𝐫. 𝐏𝐨𝐮𝐫 𝐞́𝐯𝐢𝐭𝐞𝐫 𝐝𝐞 𝐬𝐨𝐮𝐟𝐟𝐫𝐢𝐫, 𝐢𝐥 𝐟𝐚𝐮𝐭 𝐞́𝐯𝐢𝐭𝐞𝐫 𝐝'𝐚𝐢𝐦𝐞𝐫. 𝐌𝐚𝐢𝐬 𝐚𝐥𝐨𝐫𝐬 𝐨𝐧 𝐬𝐨𝐮𝐟𝐟𝐫𝐞 𝐝𝐞 𝐧𝐞 𝐩𝐚𝐬 𝐚𝐢𝐦𝐞𝐫. 𝐏𝐚𝐫 𝐜𝐨𝐧𝐬𝐞́𝐪𝐮𝐞𝐧𝐭, 𝐚𝐢𝐦𝐞𝐫 𝐜'𝐞𝐬𝐭 �...