Chapitre 46

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Après avoir fait l'amour passionnément, il roula sur le lit tout en l'attirant de sorte que sa tête se pose contre son torse. Lovée contre lui, les genoux ramenés sur la poitrine, elle semblait avoir trouvé sa place. Leurs corps s'épousaient parfaitement. Sa gardienne était d'une beauté à couper le souffle, surtout lorsqu'elle était si épanouie, les joues encore rosies par la passion et le désir et les yeux mi-clos qui prouvaient qu'elle était encore en train de se remettre de leurs ébats. Pour une raison qu'il ignorait, il aurait tant voulu que ce moment ne se termine jamais. Mais il savait que toute bonne chose avait une fin. Il tenait malgré tout à passer le plus de temps en compagnie de son impétueuse et irrésistible gardienne.

- Amélia, parle moi un peu de toi.

- Encore ! Tu n'en as pas eut assez la dernière fois ?

- Je veux tout savoir de toi, de ta vie...

- Mais ce n'est pas si intéressant que tu le crois, se plaignit-elle.

Il caressa doucement ses cheveux, laissant sa main parcourir la chevelure désordonnée.

- Je pense plutôt le contraire. Seule une femme débordante de vie et de fraîcheur se donne entièrement et pleinement lorsqu'elle fait l'amour. Et c'est ton cas, ma petite guerrière insatiable. J'en conclut que ta vie est débordante de joie.

- D'abord, calme tes ardeurs, mon beau prince des idiots. Je ne suis pas insatiable. C'est quand même toi qui m'a attrapé de force pour me balancer sur ce lit.

- De force ? la coupa-t-il. Que je sache tu étais parfaitement consentante.

- Absolument pas.

- Tes gémissements disaient le contraire.

- Ce n'était pas des gémissements mais des cris de douleur. Tu pèses une tonne. Dorénavant, je me met au dessus.

- Et bien la prochaine fois que je te fais mal, crie autre chose que "oui vas-y Kyrian continu !".

- N'importe quoi. Et puis tu changes de sujet. Dois-je te rappeler qu'avant qu'on ne fasse l'amour, on se disputait ?

- Dois-je te rappeler la raison de notre dispute ?

- Heu..oui. On se disputait parce que je t'avais demandé de sortir les poubelles, mais évidemment tu ne l'as pas fait.

- D'abord, si tu crois que je n'avais pas remarqué ta petite manie à éviter la vrai raison, tu te mets le doigt dans l'oeil. On se disputait à propos du four, tu le sais aussi bien que moi. Et concernant ta fausse raison, sache que même si tu m'avais vraiment demandé de sortir les poubelles, je ne l'aurai pas fait. Il fait un temps à ne pas mettre un chien dehors.

- Et alors ? Est-ce que je t'ai demandé de sortir le chien ?

Sans perdre une seconde, Kyrian se mit à rire à gorge déployée, tant les paroles d'Amélia étaient absurdes.

- Amélia, tu me tues, sourit-il.

- Enfin ! Moi qui essayait depuis le premier jour.

- Sache que, mon impertinente petite soumise, je peux renaître de mes cendres uniquement pour le plaisir de te tenir à nouveau dans mes bras.

- Je ne sais pas si je dois être ravie que tu veuilles me tenir dans tes bras ou furieuse que tu m'aies traitée de "petite" et de "soumise" en même temps.

- Furieuse, c'est mieux, tu es si sexy quand tu es en colère. Bien, trêve de plaisanterie. On parlait de toi au début.

- Que veux-tu savoir ? demanda-t-elle.

Never Leave Me AgainOù les histoires vivent. Découvrez maintenant