Des bruits de stylo sur papier résonnaient dans la pièce, entrecoupés par le bruit distinct d'un stylo qu'on décapuchonne et de lèvres touchant le bouchon.
Dans l'ombre, ses yeux bleus cachés et perçants fixés sur Mei. Elle était assise sur son bureau, un rayon de soleil tombant délicatement sur ses cheveux, créant une auréole dorée autour de sa tête. Ses gestes étaient lents et gracieux, chaque mouvement semblant orchestré par une mélodie silencieuse que seul Satoru pouvait entendre.
Elle était absorbée par ses pensées, ses yeux fixés sur un point lointain, et pourtant chaque ligne de son corps semblait attirer Satoru avec une force magnétique. Il ressentait cette attraction comme une vague irrésistible, une marée montante qui le submergeait lentement, inexorablement.
Ses cheveux, tombant en cascade sur ses épaules, luisaient comme des fils de soie sous la lumière du jour. Son visage, serein et pensif, semblait sculpté par un artiste divin, chaque trait dessiné avec une précision exquise. Ses yeux, fenêtres de son âme, brillaient d'une lueur intérieure, captivant Satoru au plus profond de lui-même.
Il observa ses mains, délicates et fines, qui effleuraient distraitement le bord du bureau. Chacune de ses respirations, lente et régulière, résonnait en lui comme le battement d'un cœur ancien, un rythme sacré qui ébranlait ses défenses. La douceur de ses gestes, la tranquillité de son être, tout en elle semblait murmurer une promesse silencieuse, un appel auquel il ne pouvait se soustraire.
Satoru ressentait cette attraction comme un poème en mouvement, chaque vers murmuré par la lumière, chaque strophe écrite par l'ombre. C'était une danse subtile entre le désir et la retenue, une symphonie de sensations qui enflammaient son cœur et apaisaient son esprit en même temps.
Mei, sans le savoir, était la muse de cette poésie silencieuse. Son existence même inspirait en Satoru des émotions qu'il avait toujours cherché à réprimer. Mais en cet instant, observant la sérénité et la grâce de Mei, il se laissait emporter par la douceur de ce moment, savourant l'intensité de cette attraction irrésistible qui les liait dans un ballet silencieux.
Dans le silence de la salle de classe, entouré de la lumière douce du jour, Satoru se perdit dans la contemplation de Mei, chaque fibre de son être résonnant avec la beauté et la tranquillité de l'instant. C'était un poème vivant, une chanson sans paroles, une attraction silencieuse qui unissait leurs âmes dans une harmonie parfaite.
Mei se leva de sa chaise, tenant fermement un morceau de craie blanche dans sa main. Elle se dirigea vers le tableau noir, ses pas légers résonnant à peine sur le sol de la salle de classe. L'atmosphère était toujours empreinte de la tranquillité de l'instant précédent, mais il y avait maintenant une légère tension dans l'air, comme un fil invisible tiré trop tendu.
Elle commença à dessiner des schémas sur le tableau, ses gestes rapides et presque précipités. Les formes qu'elle traçait étaient approximatives, des cercles inégaux et des lignes tremblantes représentant la circulation de l'énergie occulte. Mei n'était pas particulièrement douée pour les schémas, et cela se voyait. Ses dessins semblaient plus être des griffonnages que de véritables illustrations pédagogiques. Satoru, assis à son bureau, observait en silence, ses yeux perçants cachés derrière ses lunettes de soleil.
Mei sentit son regard sur elle, intense et scrutateur. Elle tourna légèrement la tête, croisant son regard. Son cœur fit un bond, mais elle ne montra rien. "Qu'est-ce qui ne va pas ?" demanda-t-elle, sa voix légèrement irritée par l'intensité de son regard.
Satoru prit un moment avant de répondre, son sourire habituel légèrement atténué. "Hier soir," commença-t-il calmement, sa voix douce mais sérieuse, "nous ne pouvons pas nous rapprocher comme ça."
VOUS LISEZ
𝐋'𝐡𝐞́𝐫𝐢𝐭𝐚𝐠𝐞 𝐝𝐞𝐬 𝐦𝐚𝐮𝐝𝐢𝐭𝐬 (𝐒𝐚𝐭𝐨𝐫𝐮 𝐆𝐨𝐣𝐨 𝐱 𝐎𝐜)
FanfictionDans un monde où les malédictions et les ténèbres règnent en maître, 𝕊𝕒𝕥𝕠𝕣𝕦 𝔾𝕠𝕛𝕠, le plus puissant des exorcistes, doit protéger un secret terrifiant : son apprentie, Mei, porte en elle une malédiction d'une puissance incommensurable. Pour...