Chapitre 7~Une visite inattendu

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    Notre destin est toujours sous nos yeux alors qu'on est incapable de le reconnaître.🪷🪷

                        ........

   Chaque jour qui passait me paraissait comme une éternité .La probabilité de le revoir était de zéro pourcent.Pourtant,je m'y accrochais fermement.Mon désirs de le revoir dominait tout le reste.

    Est-ce, le coup de foudre?
Je ne saurai le dire,car de toute ma vie je n'ai connu qu'un seul  type d'amour, celui que ressent  un enfant à l'égard de ses parents à l'égard de sa famille et vice versa . Il y a aussi l'affection qu'on ressent pour ses amis. C'est aussi une sorte d'amour je crois.

    Est-ce le même amour ?
Non je ne crois pas . Quand je pense à lui j'ai un frétillement au coeur qui me donne envie de danser, de sauter de joie .
Je saurai ce qu'il en est quand je le reverrai, enfin je l'espère. Je brulais d'impatience, j'avais hâte de sortir de cet hôpital et de retourner à mon endroit préféré pour faire le guet .

   Ma jambe va beaucoup mieux,même si je ne suis pas complétement remise .J'arrive à marcher en m'accrochant au bras de mère et à ma béquille.Habsa était chez Mâ et elle venait me voir tous les jours avec Mâ et Salima.Quant à père il venait très tôt le matin avant d'aller au marché et chaque soir après la prière de maghreb en rentrant.

    Ce matin là,je sentais mon cœur battre la chamade il faisait un bruit d'enfer sans que je connaisse la cause ,je m'étais sentie euphorique toute la journée.Il n'y avait que Salima et Malika au près de moi.Mère,Mâ et Habsa étaient dans la cour de l'hôpital.

_:Ohhh lala! Ça doit être crevant de rester enfermer ici à longueur de journée,ça doit faire quoi, 3semaine?

   Je regarde Malika qui venait de me poser la question.Si elle savait à quel point j'avais hâte de sortir d'ici .

_:Princesse hôpital n'est pas fatiguée du tout,il me semble.Ici tout le monde est au petit soin avec elle.

   Lui répondit Salima en souriant.Ces filles là! Elles voulaient juste m'énerver. Je n'avais pas la tête à me disputer.Voyant que je ne répondais pas,Malika se hasarda à demander à nouveau.

_:Qu'est ce qui ne va pas Leila ?
Je te sens très distante.Et ça ne date pas d'aujourd'hui seulement,tu as la tête ailleurs.

     Comment leur parler de ce qui m'arrive, elles vont me prendre pour une folle.  Comment leur dire que je suis dans cet état à cause d'une  rencontre. La rencontre d'avec un inconnu que peut-être je ne reverrai jamais.

   Mais j'ai fini par l'ouvrir pour me libérer de ce poids . C'est ainsi que je leur raconta tout du début à la fin, comment je l'ai vu sur les rives du lac et de l'air qu'il jouait qui n'arrêtait pas de me revenir à l'esprit.

_Salima: Waouh quelle histoire !
On ne t'en veux pas.Mais tu aurais dû nous en parler.

_Malika:Elle a raison, maintenant on va t'aider on va essayer de le chercher sur les rivages du lac .

_Salima:Oui!Et nous on ne va pas se contenter de rester sur le rivage et d'attendre qu'il apparaisse on va également se renseigner au près des gens, surtout les vendeurs.

_Moi: Merci beaucoup les filles!

   Ces filles sont les meilleures.Je n'aurai jamais pu imaginer mieux en terme d'amitié.Elles nous quittèrent juste après la prière d'asr pour aller sur les rives du lac et mener leur enquête.

   Quelques heures après leur départ mère revient dans la chambre .Elle m'amena dans la salle de bain et m'aida à faire ma toilettes . Lorsque j'eu fini,je pria maghreb et je suis rester  un bon moment sur le tapis à faire le azkar,je priais le bon Dieu de nous accorder le meilleur que se soit sur la terre ou dans l'au-delà  qu'il nous accorde une bonne fin à nous, à nos parents et à toutes les bonnes personnes de la terre.Qu'il nous asperge de sa miséricorde.
Lorsque père rentra dans la pièce il me trouva assise entrain de lire le coran.Je le vis sourire lentement.

_:Qu'Allah te bénisse,ma fille.
Dit il en me dévisageant.

   Mère m'aida encore à regagner le lit.Elle enleva mon hijab et le posa sur la chaise qui se trouvait à l'autre bout de la pièce.
Elle me couvrit les jambes.J'avais sur la tête des nattes qui tirait vers l'arrière,elles descendaient jusqu'à mon dos.J'étais couchée en train de lire un petit roman intitulé "Les fresques d'ebinto".

   Subitement on entendit le son des trompettes annonçant l'arrivée du roi. Mère et moi nous nous regardons avec une question dans les yeux. Était-ce le roi?
Avant qu'on puisse faire quoi que ça soit la porte s'ouvrit sur deux  hommes . Le plus âgé  me regarda avec un grand sourire en avançant vers moi et l'autre malgré sa tête baissée on voyait clairement qu'il est jeune,

_:Laissez nous!
Fit le roi en s'adressant à ses compagnons.
  Comment vas tu ma fille?
  

 Baissant la tête je lui répondis timidement que j'allais mieux.

_:Arif ! arrête avec ton tel et vient saluer notre jeune amie.Jeune fille je suis Ahmed Amir Saifoudine Talba le roi de Talba et je te présente Arif mon fils.J'aurai voulu que Tarik soit avec nous pour te présenter nos sincères excuses.Ils viennent de rentrer d'un voyage,qui a duré 2ans.Arif, arrête avec ton portable et vient saluer notre jeune amie.

    Le roi et mes parents sortirent de la pièce, me laissant seule avec le prince.

   Comme j'avais toujours la tête baissée je ne voyais que le bout de ses chaussures. Je sentais un parfum doux apaisant m'envelopper. Il était tellement proche de moi que je pouvais entendre sa respiration.
À ma grande surprise je vis mon inconnu.Je souris.
Au même moment il se rapprocha de moi et me chuchota à l'oreille.

_:Qui es tu? Que nous veux-tu?
Je Paris que tu t'étais jetée siemens devant l'escorte de mon père.Tu n'es qu'une croqueuse de diamants.Je te conseille de rester  loin de nous, sinon je te jure que tu vas le regretter toute ta vie.

   Je n'en revenais pas , je n'en croyais pas mes oreilles, ses paroles raisonnèrent dans ma tête.Il avait parlé si doucement que si il n'avait pas été à côté de moi je ne l'aurais pas entendu. Incapable de prononcer un mot, mes yeux se remplirent de larme que je parvenais à retenir avec grande peine.

    Au même moment mes parents et le roi revinrent dans la pièce.Ils le virent me chuchoter quelques choses,ils n'avaient aucune idée des atrocités qu'il me disait.Nous voyant ainsi on aurait juré qu'il me présentait des excuses où quelque chose de ce genre.Le roi se rapprocha de nous fit un sourire malicieux dont lui seul connaissait la signification.

   Le prince me regarda de ses yeux inquisiteurs .Aujourd'hui toute la beauté et l'attirance que j'avais  éprouvé pour lui disparurent en un éclair.Il venait de m'anéantir. 

Donc il croit que j'avais provoqué l'accident exprès.Pensait il  vraiment que j'étais là pour leur vouloir du mal ou les escroquer ?

   Cet sentiment,que je n'avais pas réussi à identifier ce matin, n'était rien d'autre que de la haine,maintenant je peux mettre un nom la dessus "HAINE".






                          © l'escorte du roi

 

L'escorte du RoiOù les histoires vivent. Découvrez maintenant